En 2005, les bénéfices d'exploitation obtenus par la vente de services de télécommunications ont totalisé 12,4 milliards $, en hausse de 8 pour cent sur les 11,5 milliards $ dégagés en 2004, a indiqué jeudi le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

En 2005, les bénéfices d'exploitation obtenus par la vente de services de télécommunications ont totalisé 12,4 milliards $, en hausse de 8 pour cent sur les 11,5 milliards $ dégagés en 2004, a indiqué jeudi le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Par ailleurs, les dépenses d'immobilisation ont légèrement diminué à 5,6 milliards$ l'an dernier, contre 5,7 milliards$ un an plus tôt.

Dans son «rapport de surveillance des télécommunications», qui porte tant sur la téléphonie que sur les services Internet, le CRTC signale que dans le secteur de l'interurbain, les revenus ont encore baissé à 5,1 milliards $, en 2005, soit 8,6 pour cent de moins que les 5,6 milliards $ de 2004.

Dans le marché résidentiel, les nouveaux fournisseurs de services (concurrents de Bell, Telus et autres exploitants historiques) ont touché, l'an dernier, 28 pour cent des ventes totales de service interurbain. Dans le marché des entreprises, ces fournisseurs ont obtenu une part 44 pour cent de l'interurbain.

Du côté d'Internet, la vente de services a rapporté 4,5 milliards$ par rapport à 4,2 milliards$, l'année d'avant.

«Le déploiement de la large bande (qui permet la haute vitesse) a continué de progresser», ajoute le tribunal administratif, et 92 pour cent des ménages canadiens peuvent s'y abonner.

Au 31 décembre, 64 pour cent de tous les ménages étaient reliés au réseau, la plupart avec la haute vitesse; ces derniers représentaient 51 pour cent de tous les ménages au pays.