Près de quatre CD sur dix achetés dans le monde en 2005 étaient des copies illégales, a avancé jeudi le grand syndicat de l'industrie musicale, l'IFPI, qui estime à 4,5 milliards de dollars (3,5 mds EUR) le marché de la contrefaçon musicale.

Près de quatre CD sur dix achetés dans le monde en 2005 étaient des copies illégales, a avancé jeudi le grand syndicat de l'industrie musicale, l'IFPI, qui estime à 4,5 milliards de dollars (3,5 mds EUR) le marché de la contrefaçon musicale.

Près de quatre CD sur dix achetés dans le monde en 2005 étaient des copies illégales, a avancé jeudi le grand syndicat de l'industrie musicale, l'IFPI, qui estime à 4,5 milliards de dollars le marché de la contrefaçon musicale.

«Nous estimons que 37% de tous les CD achetés en 2005, que l'acheteur ait pensé ou non se les procurer légalement, étaient des disques pirates, ce qui représente 1,2 milliard de CDs pirates en tout», a indiqué la Fédération internationale de l'industrie phonographique dans son rapport annuel sur le piratage musical publié à Londres.

«La valeur de ce trafic illégal est estimée à 4,5 milliards de dollars», a ajouté le syndicat de l'industrie musicale. L'année dernière, l'IFPI avait avancé un chiffre de 4,6 milliards US.

Par ailleurs, l'IFPI estime à 20 milliards le nombre de chansons illégalement échangées via Internet en 2005.

Dans trente marchés du monde (contre 31 l'année précédente), les ventes de CD illégaux en 2005 ont dépassé les ventes de CD légaux.

Parmi ceux-ci, l'IFPI identifie dix pays prioritaires «où les efforts pour faire respecter la loi doivent être intensifiés», dont le Brésil, la Chine, l'Indonésie, le Mexique, la Russie et l'Espagne.

Les nouveaux entrants sur cette liste sont le Canada, où le marché légal a vu diminuer ses recettes de 33% entre 2000 et 2005), mais aussi la Corée du Sud (-50%) et deux pays européens, la Grèce et l'Italie.

La Russie et la Chine demeurent les deux plus gros marchés pirates, en termes de chiffre d'affaires.

En Grèce, les CD piratés représentent la moitié du marché des ventes de disques, et les ventes légales ont diminué de 20% en cinq ans, selon l'IFPi qui dénonce la passivité des autorités fiscales.

Par ailleurs, l'IFPI estime à 20 milliards le nombre de chansons illégalement échangées via Internet en 2005.

L'encadrement du marché numérique est l'une des priorités de l'IFPI, qui a par ailleurs annoncé jeudi que le site d'échange de fichiers Kazaa, jusqu'alors illégal, venait de rentrer dans le rang, en renonçant à proposer des contenus illégaux et en s'acquittant d'une «somme substantielle» en dédommagement de préjudices subis par les labels musicaux.

Le marché légal du téléchargement a généré 1,1 milliard de dollars de recettes dans le monde en 2005.

Mais au Canada par exemple, les téléchargements illégaux, estimés à plus d'un milliard de chansons, dépassent cent fois les téléchargements légaux.

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