Un groupe de parents new-yorkais poursuit le maire de la ville et le département de l'Éducation pour tenter de renverser une règle qui interdit aux enfants d'apporter leur cellulaire à l'école.

Un groupe de parents new-yorkais poursuit le maire de la ville et le département de l'Éducation pour tenter de renverser une règle qui interdit aux enfants d'apporter leur cellulaire à l'école.

Les parents arguent que l'interdiction couvre trop grand et qu'elle viole leur droit constitutionnel de garder leurs enfants en sécurité et de les élever de la manière qui leur plait.

Mais les responsables des écoles new-yorkaises ne l'entendent pas ainsi.

«Notre expérience montre que quand les téléphones cellulaires sont amenés à l'école, ils sont utilisés et dérangent l'environnement d'apprentissage de l'école», dit un porte-parole, qui ajoute que le droit constitutionnel de déranger l'éducation des élèves n'existe pas.

Les autorités affirment que les cellulaires servent parfois à prendre des photos dans les vestiaires ou à tricher lors des examens.

Entre la fin du mois d'avril et la fin du mois de juin, la police de New York a confisqué pas moins de 3000 cellulaires lors de fouilles aléatoires aux portes des écoles.

L'avocat qui représente les parents affirme qu'il ne veut pas que les enfants aient le droit d'utiliser leur cellulaire en classe, mais bien avant et après.

Les parents, quant à eux, invoquent la sécurité de leurs enfants.

Carmalla Price, mère d'une jeune fille de 12 ans, affirme que celle-ci a été menacée par un groupe de garçons et que c'est grâce à son téléphone cellulaire qu'elle a pu appeler sa grande sœur de 14 ans à l'aide.

«C'est une question de sécurité, dit Carmalla Price. Ce n'est pas pendant les classes. C'est avant et après.»

D'après le New York Times