Pressé par les milieux boursiers, le groupe Dell avait subi une attaque sur sa cotation. Son directeur général, Kevin Rollins, en poste depuis quelques mois, reste serein et ne remet pas en cause le «modèle Dell».

Pressé par les milieux boursiers, le groupe Dell avait subi une attaque sur sa cotation. Son directeur général, Kevin Rollins, en poste depuis quelques mois, reste serein et ne remet pas en cause le «modèle Dell».

Interrogé par le quotidien La Tribune de ce 29 juin, Kevin Rollins se dit confiant.

«Dell va continuer à croître plus vite que l'industrie et notre rentabilité demeurera supérieure à celle de nos concurrents», dit-il.

Pourtant, sur le dernier trimestre écoulé, Dell serait en retard de 6,2% par rapport à la croissance moyenne du marché...

Quelles actions récentes soutiennent donc cette sérénité? Lancement d'une nouvelle offre haut de gamme dans les services et DellConect, renouvellement dans toutes les lignes de produits (PC portables, ordinateurs de bureau, 9è génération de serveurs...).

«Nous avons entièrement renouvelé nos produits de stockage Dell/EMC ainsi que nos imprimantes laser», souligne Kevin Rollins.

«Nous dépensons près de 600 millions de dollars chaque année en recherche et développement et employons 4000 ingénieurs dans le monde».

Dell renoncera-t-il à la vente directe, et pour commencer en Chine où il faut vite s'imposer? A priori, non!

«Le modèle économique de Dell demeure pertinent et prospère, quel que soit l'endroit au monde où nous l'appliquons».

En Chine, où Dell disposerait d'une part de marché de 10%, la croissance de la marque sur le dernier trimestre a été de 28%. Sur ce même trimestre la croisance a été aussi forte en Europe, en Amérique Latine, particulièrement au Brésil.

Grand public ou professionnel? Dell continue de miser sur les ventes en entreprises.

«Notre croissance continuera à se faire pour l'essentiel sur le marché professionnel (...) à l'attention des entreprises et des administrations, qui représentent 85% de nos ventes».