Après seulement cinq mois d'existence, le journal en ligne Mir cesse ses activités.

Après seulement cinq mois d'existence, le journal en ligne Mir cesse ses activités.

L'instigateur du projet, l'éditeur Michel Brûlé, en a fait l'annonce par voix de communiqué.

Il affirme que le site Web de Mir, dont le contenu était renouvelé chaque semaine, ne générait pas suffisamment de revenus publicitaires. L'accès au contenu était gratuit.

«En six mois, nous n'avons pas pu faire plus de 3000$ de revenus. J'ai calé 300 000$ dans cette aventure et, comme je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel, je n'ai pas eu d'autre choix», écrit-il pour justifier sa décision de fermer le site.

Le site attirait entre 12 000 et 15 000 visiteurs uniques par semaine, explique Marie-Eve Martel, rédactrice en chef adjointe.

«Au départ et dans les semaines qui ont suivi, le nombre de lecteurs a augmenté assez rapidement, dit-elle. Après, ça a plafonné. La réalité, c'est qu'il faut se financer.»

Michel Brûlé croit que si les lecteurs avaient davantage été présents, les publicitaires auraient peut-être été présents.

«Encore là, ce n'est pas si sûr, écrit l'éditeur des Intouchables. Les annonceurs québécois boudent les publications électroniques. Peut-être qu'il en sera autrement dans l'avenir.»

Normand Lester et François Avard figuraient parmi les collaborateurs du journal en ligne. En plus de la quarantaine de collaborateurs, Mir comptait deux employés réguliers.

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