Nos confrères anglais de Silicon.com, nous expliquent, comment se mettre à l'abri de la base de données qu'est en train de préparer le gouvernement britannique, et ce, pour les dix prochaines années à venir.

Nos confrères anglais de Silicon.com, nous expliquent, comment se mettre à l'abri de la base de données qu'est en train de préparer le gouvernement britannique, et ce, pour les dix prochaines années à venir.

Pour le citoyen du Royaume-Uni, inquiet de voir des informations personnelles détenues par le gouvernement, la réplique est encore possible. Il suffit pour cela de procéder au renouvellement de son passeport, mais il y a urgence.

Durant tout le mois de mai, un groupe opposé à la mise en place de cartes biométrique, le No2ID, a dépensé son énergie dans une campagne anti-biométrie avec pour slogan «renouveler vos passeports tout de suite pour éviter d'être fiché».

Selon le No2ID, la menace d'un stockage de données confidentielles par le gouvernement est très préoccupante et pour l'association le renouvellement «express» du document devrait permettre aux irréductibles de se protéger pour une durée de dix ans.

Mais attention, indique l'association : «Si vous attendez l'automne il sera trop tard. Alors, autant payer moins cher, 51 pounds, pour une carte classique tant que cela est possible plutôt que de débourser 93 pounds pour une carte biométrique contraignante.»

Certains politiques ont même commencé à renouveler leurs passeports.

Rappelons qu'avec les passeports les citoyens anglais se verront offrir une nouvelle carte d'identité d'une grande richesse de détails, comme les empreintes digitales, les caractéristiques de l'iris. Toutes ses informations seront enregistrées par le National Identity Register (NRI).

Pas content, le libéral Nick Clegg, bien connu outre-Manche pour ses frasques, a indiqué à la presse : «ces cartes sont chères, intrusives et inefficaces. J'encourage les citoyens à renouveler leurs documents pour éviter ses désagréments et constater que des informations confidentielles sont exposées sur une base de données qui en plus n'est peut-être pas très bien sécurisée.»