La Fédération internationale de l'industrie phonographique mène une nouvelle rafle et intente des actions en justice contre 2000 personnes qui échangent des fichiers musicaux sur Internet.

La Fédération internationale de l'industrie phonographique mène une nouvelle rafle et intente des actions en justice contre 2000 personnes qui échangent des fichiers musicaux sur Internet.

Ces personnes viennent de dix pays différents, dont neuf sont européens. L'Autriche, le Danemark, la Suisse, l'Italie et le Portugal sont visés, de même que Hong Kong.

Les poursuites intentées par la Fédération internationale de l'industrie phonographique et ses affiliés visent les télépartageurs (uploader).

Ce sont eux qui mettent les fichiers musicaux à la disposition des internautes «sans la permission des détenteurs de droits d'auteurs», écrit la Fédération.

Parmi les personnes ciblées par les actions en justice se trouvent beaucoup d'hommes âgés entre 20 et 35 ans, dit la Fédération, de même que «des parents qui n'ont pas pris en compte les campagnes d'avertissement à propos des risques légaux qu'il y a à permettre les échanges poste-à-poste dans sa maison».

Aux États-Unis, le nombre de cas portés devant les tribunaux s'élève maintenant à plus de 18 000. Un peu plus de 4000 cas ont jusqu'ici été réglés hors cour. En moyenne, affirme la Fédération de l'industrie phonographique, les pirates ont dû payer entre 4000 et 5000 dollars.

Selon l'industrie, ces poursuites aident à combattre l'échange illégal de fichiers et encouragent les gens à utiliser des services légaux de téléchargement de musique.