L'avocat d'Apple Computer n'a pas mâché ses mots en cour aujourd'hui, dans l'affaire qui oppose la maison de disque des Beatles à la célèbre compagnie informatique.

L'avocat d'Apple Computer n'a pas mâché ses mots en cour aujourd'hui, dans l'affaire qui oppose la maison de disque des Beatles à la célèbre compagnie informatique.

Apple Computer se bat en cour pour son droit à distribuer de la musique sur son iTunes Music Store en utilisant le nom «Apple».

La compagnie doit prouver qu'en le faisant, elle ne contrevient pas à une entente signée en 1991.

«Même un idiot pressé (a moron in a hurry)» pourrait faire la différence entre le service de musique en ligne offert par Apple Computer et la compagnie de disque Apple Corps, a affirmé en cour aujourd'hui Anthony Grabiner, l'avocat d'Apple Computer.

«La transmission de données est dans notre domaine d'utilisation. C'est ce que dit l'entente et c'est inévitable», a-t-il dit.

Hier, l'avocat de Beatles Corps avait tenté de faire la démonstration que l'utilisation de la marque de commerce Apple pour vendre de la musique contrevenait à l'entente intervenue entre les deux parties en 1991.

«Apple Computer peut se lancer dans l'industrie de la musique tant qu'elle le souhaite. Mais elle ne peut utiliser la marque Apple pour le faire», a déclaré hier l'avocat d'Apple Corps, Geoffrey Vos.

Ce matin, Anthony Grabiner a réfuté cette accusation, affirmant que nulle «personne raisonnable» ne croirait qu'Apple Computer possède les 3,5 millions de chansons de son magasin en ligne.

«C'est évident que le contenu provient d'une grande variété de sources. C'est évident qu'Apple n'est pas à l'origine de tout ce contenu.»

Avec AP

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