Les entreprises ont maintenant presque toutes un site Web, mais voilà que de plus en plus de dirigeants décident eux aussi de se mettre à la page et d'ouvrir un blogue.

Les entreprises ont maintenant presque toutes un site Web, mais voilà que de plus en plus de dirigeants décident eux aussi de se mettre à la page et d'ouvrir un blogue.

Au Canada, la fièvre du blogue a surtout gagné les PDG anglophones. La plupart de ceux qui bloguent dirigent des entreprises techno.

C'est le cas de Jim Estill, PDG de Synnex Canada, qui écrit dans un carnet Web depuis neuf mois. Chaque mois, son bébé est consulté par 4000 personnes, dont le tiers sont des employés de la compagnie.

Jim Estill a ouvert un blogue quand il est entré dans la compagnie comme PDG. Il voulait ainsi mieux se faire connaître des employés et rapidement passer outre la phase «nouveau boss».

Il blogue sur tout: de ses résolutions du Nouvel an, au travail, à un concert des Rolling Stones auquel il assiste.

L'Ontarien Jim Estill rejoint ainsi le club des PDG qui bloguent, dont font notamment partie le grand patron de Sun Microsystems, Jonathan Schwartz et le vice-président de GM, Bob Lutz.

Les PDG qui choisissent de bloguer doivent toutefois savoir dans quoi ils s'embarquent. Les internautes s'attendent à de la transparence de la part de ceux qui tiennent un blogue.

Ainsi, le vice-président de GM, Bob Lutz, a été critiqué pour avoir parlé des produits du constructeur automobile, mais pour n'avoir soufflé mot des difficultés financières auxquelles fait face GM.

Debbie Weil, une consultante qui conseille les entreprises sur les blogues, dit avoir indiqué à Bob Lutz qu'il devait y faire allusion. «Les problèmes de GM sont comme un éléphant dans une pièce: on ne peut l'ignorer.»

La consultante est également auteure d'un livre sur les blogues et les compagnies. Elle conseille notamment aux dirigeants d'écrire sur un sujet qui les passionne, d'écrire fréquemment et de manière concise.

D'après le Globe and Mail