Un juge fédéral américain a fixé au 24 février la prochaine audience qui pourrait décider d'une éventuelle suspension des ventes et des services du Blackberry, un terminal de messagerie électronique très populaire notamment aux États-Unis.

Un juge fédéral américain a fixé au 24 février la prochaine audience qui pourrait décider d'une éventuelle suspension des ventes et des services du Blackberry, un terminal de messagerie électronique très populaire notamment aux États-Unis.

Cette audience, devant un tribunal de Richmond en Virginie, pourrait être l'une des dernières étapes du litige qui oppose depuis 2002 le canadien Research in Motion (RIM), créateur du Blackberry, à la société américaine NTP.

Celle-ci a porté plainte contre RIM, estimant que ce dernier avait utilisé indûment plusieurs de ses brevets pour la conception de son Blackberry.

La crainte de RIM est de se voir interdire de vendre aux États-Unis son populaire Blackberry, un marché qui représente 70% de son chiffre d'affaires.

Lundi, la cour suprême des États-Unis a rejeté la requête de RIM qui souhaitait voir le procès suspendu.

«RIM doit maintenant soit résoudre le conflit sur le brevet, soit proposer un outil modifié qui contourne le procédé breveté, car un juge fédéral envisage d'ordonner la cessation de toutes les ventes et des services des Blackberry aux États-Unis», selon des experts juridiques.

Réagissant à la décision de la Cour suprême, RIM a estimé qu'une interdiction de fournir des services Blackberry et de les vendre aux Etats-Unis, ce que réclame NTP, serait «inappropriée».

En novembre, un juge américain avait rejeté une requête de RIM demandant la validation d'un accord à l'amiable avec NTP qui lui aurait permis de continuer à utiliser sa technologie sous brevet. RIM envisageait de verser en échange à NTP 450 millions de dollars.