Mille neuf cent quarante et un. Pressée par l'avancée implacable des Allemands en Russie, l'Armée rouge recrute à tour de bras. Et vous voilà, l'humble camarade Vassili, au milieu d'un camp d'entraînement de fortune, entre trois planches et deux murs en ruine.

Mille neuf cent quarante et un. Pressée par l'avancée implacable des Allemands en Russie, l'Armée rouge recrute à tour de bras. Et vous voilà, l'humble camarade Vassili, au milieu d'un camp d'entraînement de fortune, entre trois planches et deux murs en ruine.

Après 10 minutes d'enseignement militaire qui sont, dans le jeu comme dans la réalité, tout ce qu'avait le conscrit russe pour se préparer à la guerre, vous

voilà jeté sous le feu d'une attaque allemande de l'autre côté de la rue. À la suite de à ce départ en catastrophe, plus une seconde de répit ; chaque fois

que votre bataillon parvient à "nettoyer" un bâtiment, à détruire un canon antiaérien ou à débusquer un nid de mitrailleuse, voilà qu'une contre-attaque allemande vient gâcher votre victoire à coups de tirs au mortier vicieux, et ça repart de plus belle.

Cette sensation d'urgence, qui vous colle aucoeur de l'action, était déjà présente dans le magnifique Call of Duty. Mais ce deuxième épisode, qui a coûté trois fois plus cher (17 millions), est basé sur des recherches encore plus détaillées, et inclut un nouveau moteur technologique qui offre plus de variété dans le comportement des soldats amis ou ennemis.

Le jeu vous fait vivre quatre histoires authentiques de la Deuxième Guerre, dans les armées russe, britannique puis américaine (soit dans le sens inverse du premier épisode).

Les jeux qui mettent en scène la Deuxième Guerre mondiale n'ont pas fini de nous faire découvrir de nouveaux lieux. Cette fois, ce sont les quartiers industriels de Moscou, la côte égyptienne, le désert libyen, le bocage normand, la vallée du Rhin et d'autres encore.

Si vous réussissez à trouver le temps de regarder autour de vous entre deux tirs ennemis, vous serez soufflé par la beauté des décors, qui ont été reconstitués minutieusement avec toutes les données historiques (y compris le temps et la température qu'il faisait alors).

Les armes sont à peu près les mêmes que dans le premier épisode dans lequel elles reproduisaient à merveille celles de chaque armée. Et encore une fois, le réalisme nous oblige à ne transporter que deux armes à la fois.

Vos compagnons contrôlés par l'ordinateur ne traînent pas derrière vous en attendant de se prendre des pruneaux. Ils prennent de réelles initiatives, ce qui vous pousse constamment au casse-pipe sans vous laisser le temps de souffler.

Quant aux Allemands, ils ont de la suite dans les idées et trouvent toujours le moyen de vous prendre à l'improviste. Selon l'endroit où vous les touchez, ils réagiront de nombreuses façons, tentant parfois de vous envoyer un coup de revolver désespéré, alors qu'ils agonisent sur le sol.

Du côté des nouvelles trouvailles interactives, on découvre une gestion très intelligente de la santé du joueur. Lorsque vous êtes blessé, ne cherchez pas de "paquet santé" autour de vous. Il vous suffira de vous abriter quelques secondes pour reprendre des forces (encore faut-il trouver l'abri !).

D'autres outils malins ont été ajoutés, comme des indicateurs de position des grenades lancées de part et d'autre, qui ajoutent encore un peu de stress dans la bataille.

Un mot sur le mode multijoueurs, qui est promis à une belle carrière sur Internet, comme son prédécesseur. En plus des modes deathmatch et "capture de drapeau", vous découvrirez un mode "HQ" qui consiste à tenir sa position plus longtemps que l'autre équipe, et un mode search and destroy basé sur des objectifs simples (détruire un canon, etc.). Avec ça, vous en aurez plus qu'assez pour occuper vos longues nuit d'hiver.

CALL OF DUTY II

Concepteur : Infinity Ward.

Éditeur : Activision.

Genre : jeu de tir à la première personne, Deuxième Guerre mondiale.

Plateforme : PC (60 $), Xbox360, dès le 22 nov. (70$).

Notre note : *****