Parce que la cybersécurité n’est pas qu’affaire d’informatique, mais parfois également de finance, de santé ou de criminalité, un tout nouveau Centre interdisciplinaire a vu le jour à l’Université du Québec à Montréal.

Cybersécurité

Parce que la cybersécurité n’est pas qu’affaire d’informatique, mais parfois également de finance, de santé ou de criminalité, un tout nouveau Centre interdisciplinaire a vu le jour à l’Université du Québec à Montréal. Créé à l’initiative du doyen de l’École des sciences de la gestion (ESG) Komlan Sedzro et coordonné par le professeur Mehran Ebrahimi, ce centre compte déjà une trentaine de professeurs affiliés. « C’est du jamais vu ! se réjouit M. Sedzro. Le sujet est tellement important qu’il faut s’ouvrir et travailler de concert avec les autres chercheurs dans ce domaine. » À moyen terme, le doyen espère mettre sur pied un programme en cybersécurité comme en offrent 24 universités au Canada.

> Pour en savoir plus sur le Centre interdisciplinaire de recherche et de formation en cybersécurité de l’UQAM

App Tracking Transparency

SAISIE D’ÉCRAN LA PRESSE

Depuis le 26 avril dernier, une fonction permet aux utilisateurs d’iPhone de savoir quelles applications compilent et transmettent leurs données à des fins publicitaires. Seulement 6 % des usagers ont accepté d’être suivis.

Pour le plus grand malheur des publicitaires, la fonction App Tracking Transparency, introduite par Apple le 26 avril dernier, récolte un succès bœuf chez les utilisateurs. Elle permet de savoir quelles applications compilent et transmettent leurs données à des fins publicitaires. On estimait que de 10 à 20 % des usagers Apple donneraient leur autorisation à ce suivi. En date du 11 mai dernier, selon les données de Flurry Analytics intégrées à un million d’applications, 13 % des utilisateurs ont dit oui dans le monde. Aux États-Unis, c’est à peine 6 %, ce qui rend cet outil totalement inutile pour les usagers Apple, une clientèle très recherchée par les publicitaires qui représente 49 % du marché.

> Pour lire le rapport de Flurry (en anglais)

HarmonyOS

PHOTO ANUSHREE FADNAVIS, REUTERS

Huawei, qui a surclassé Samsung et trôné au sommet des ventes de téléphones intelligents en 2020 avant de connaître une chute brutale des ventes, prépare son propre système d’exploitation, HarmonyOS, qui pourrait être adopté par d’autres fabricants chinois.

Le bannissement de Huawei pourrait coûter cher à Google, en stimulant la naissance d’un concurrent chinois à Android. Huawei, qui a surclassé Samsung et trôné au sommet des ventes de téléphones intelligents en 2020 avant de connaître une chute brutale des ventes, prépare en effet son propre système d’exploitation, HarmonyOS, qui pourrait être déployé sur 300 millions de ses appareils cette année. Or, selon diverses sources dans l’industrie, d’autres fabricants chinois inquiets des représailles américaines seraient tentés de se joindre à Huawei. Une vidéo montrant un téléphone Xiaomi – 11 % du marché mondial – roulant sous HarmonyOS a fait grand bruit, et les entreprises comme Oppo, Vivo et Meizu songeraient à quitter Android. À eux seuls, les fabricants chinois détiennent plus de 40 % du marché mondial.

> Pour en savoir plus, lisez l’article de Phone Android