(San Francisco) Google a présenté lundi un nouveau téléphone intelligent d’entrée de gamme, et annoncé le lancement de téléphones adaptés à la 5G plus tard cette année, dans un marché en baisse.

En vente, aux États-Unis à partir du 20 août, le Pixel 4a comporte certaines caractéristiques des modèles précédents, dont un appareil photo sophistiqué, pour des prix débutant à 349 dollars, soit la moitié de celui du Pixel 4, fleuron de la marque.

Acteur encore mineur sur le terrain des téléphones intelligents, le géant des moteurs de recherche s’était positionné avec le lancement du Pixel 3a l’an dernier, moins cher que les combinés haut de gamme, à contre-courant du marché et de ses prix vertigineux.

Une tendance qui s’est confirmée cette année notamment avec l’iPhone SE d’Apple, commercialisé depuis avril à 399 dollars ou plus, avec certaines fonctionnalités de la trilogie numéro 11, présentée fin 2019.

Le sud-coréen Samsung a lui aussi mis en vente début avril plusieurs nouveaux téléphones intelligents. L’un d’entre eux comprend la possibilité d’utiliser les ondes ultras rapides 5G et coûte moins de 500 dollars.

« Le Pixel 4a et les premiers Pixel conçus pour la 5G, les Pixel 4a (5G) et Pixel 5 qui arriveront à l’automne, vont continuer d’apporter les fonctionnalités que les gens adorent dans des appareils élégants et à des prix plus abordables », a affirmé Brian Rakowski, un vice-président de Google.

Le Pixel 4a (5G) coûtera au minimum 499 dollars et sera mis en vente en Australie, France, Allemagne, Irlande, ainsi qu’au Canada, Royaume-Uni, Japon, Taïwan et aux États-Unis.

Le marché mondial des téléphones s’est « effondré » au deuxième trimestre cette année, Apple seul a continué à croître au sein du peloton de tête, d’après le cabinet Canalys.

La société californienne a vendu plus de 45 millions d’iPhone dans le monde, soit 25 % de plus qu’il y a un an à la même période, a indiqué Canalys.

En parallèle, le marché mondial a reculé de 14 % à 285 millions de combinés écoulés, après un premier trimestre déjà en déclin.

« Pour l’instant, le pouvoir d’achat dans les marchés majeurs est resté relativement stable », a souligné l’analyste Ben Stanton de Canalys.

« Le vrai test va avoir lieu dans les mois qui viennent, alors que les mécanismes de compensation prennent fin », selon lui.

Pour la première fois en neuf ans, ni Samsung ni Apple n’ont dominé le marché : c’est le groupe chinois Huawei qui est arrivé en tête des ventes mondiales, malgré les sanctions américaines et la pandémie, avec 55,8 millions d’appareils vendus.