(Paris) L’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard a informé mardi les quelque 270 salariés de son site de Versailles qu’il comptait le fermer, a-t-on appris auprès de l’entreprise.

« Nous avons informé nos représentants du personnel d’un projet de réorganisation de nos activités. La mise en œuvre de ce projet conduirait à la fermeture du bureau de Versailles », a indiqué l’entreprise dans une déclaration transmise à l’AFP.

« Dans cette optique, nous travaillons sur plusieurs processus et une réunion du CSE (comité social et économique) est prévue les 13 et 14 octobre », a-t-elle ajouté.

Activision justifie cette décision de fermeture par la volonté de « s’adapter à une industrie numérique en constante évolution et hautement compétitive ».

« L’objectif est d’optimiser le talent et l’expertise dont nous bénéficions », a-t-il indiqué.

Activision Blizzard est l’éditeur de succès mondiaux du jeu vidéo comme Call of Duty et Candy Crush.

Le groupe a explosé ses propres prévisions de vente au deuxième trimestre, porté par la pandémie de coronavirus. Il a annoncé en août un chiffre d’affaires de près de 2 milliards de dollars sur la période, en hausse de 38 % sur un an, alors qu’il ne prévoyait que 1,7 milliard de dollars.

Il prévoit désormais près de 7,3 milliards de revenus nets en 2020 (contre 6,8 milliards annoncés en mai), pour un bénéfice par action ajusté de 2,87 dollars (contre 2,62 dollars).

Et il a précisé qu’il s’agissait d’orientations « prudentes », envisageant même à l’époque des « sur-performances » si les risques globaux sur l’économie liés à la crise sanitaire « ne se matérialisent pas ».