Un des antivirus les plus populaires, Norton, fait l’objet d’une action collective qui concernerait « plusieurs centaines de milliers de personnes » au Québec, selon l’un des avocats responsables du dossier, Me Pierre Boivin, du cabinet montréalais Kugler Kandestin.

Initialement déposée en novembre 2018 et autorisée le 16 avril dernier, la poursuite n’a été communiquée aux clients potentiellement lésés que lundi.

On reproche essentiellement à Symantec, concepteur des produits Norton, des « déclarations fausses et trompeuses » sur la sécurité de son antivirus.

Selon la poursuite, entre 2010 et 2016, les antivirus Norton comportaient des défauts de conception qui les rendaient vulnérables aux attaques informatiques, et qui n’ont pas été corrigés avec célérité.

Symantec fait l’objet de nombreuses poursuites à ce propos, notamment en Ontario et aux États-Unis.

On estime à 10 millions le montant global des indemnités que pourraient recevoir les consommateurs québécois, qui sont automatiquement inscrits à cette action.