Il est conseillé de consulter un professionnel avant de choisir la forme juridique de son entreprise. Me Mario Charpentier, associé et cofondateur du cabinet de BCF, a tout de même accepté d'expliquer en quelques mots les différentes options.

Entreprise individuelle: «Tout le patrimoine de l'individu est à risque en cas de problème.»

Société en nom collectif ou en commandite: «Tout le patrimoine des individus est à risque, mais l'avantage, c'est que ces individus peuvent déduire les dépenses de la société dans leurs impôts personnels.»

Personne morale à but lucratif (compagnie ou société par actions): «La compagnie a ses propres actifs. Il y a plusieurs façons de structurer le capital action et dès le départ, il faut faire une convention entre actionnaires pour éviter bien des problèmes.»

Coopérative: «L'objectif est de rendre un service. Les membres partagent le risque et les ristournes.»

Personne morale sans but lucratif: «L'objectif est de servir une cause et le patrimoine individuel est exclu.»