Bryan Coates, président de Redevances aurifères Osisko, croit fermement à l'exploration minière comme moyen de créer de la valeur pour les investisseurs.

« Nous voulons être des incubateurs de redevances en innovant, en créant des projets, en les faisant progresser et, ultimement, en utilisant des droits prioritaires sur l'émission de redevances. Pour nous, l'exploration minière est la clé de la création de richesse », souligne M. Coates.

Corporation minière Osisko, la société mère de Redevances aurifères Osisko, a trouvé, conçu et bâti la mine Canadian Malartic, en Abitibi-Témiscamingue, la plus importante mine d'or à ciel ouvert du Canada. En 2014, Osisko l'a vendue à Mines Agnico-Eagle et Yamana Resources pour une contrepartie de 4,36 milliards.

Redevances aurifères Osisko a été formée pour inclure diverses redevances sur plusieurs propriétés de l'ancienne Osisko, dont celle de 5 % sur les onces d'or produites à Canadian Malartic et sur plusieurs titres miniers (claims) entourant la mine. La zone Barnat, à l'est de la fosse actuelle, la découverte Odyssée Nord et le projet Pandora, près de la mine, sont des sources de nouvelles redevances.

À la fin de 2014, Redevances aurifères Osisko a acquis Mines d'Or Virginia par échange d'actions et du comptant. La transaction lui a permis de s'adjoindre des experts de l'exploration du Grand Nord. En plus, la société a mis la main sur la redevance de 2 à 3,5 % sur la mine d'or Éléonore de Goldcorp et sur le projet d'exploration avancé de métaux usuels Coulon.

« Nous sommes probablement les plus importants détenteurs de titres miniers de la province, dit M. Coates. Nous prévoyons investir 35 millions cette année en exploration. »

ASSISE FINANCIÈRE SOLIDE

Les revenus provenant des redevances et les récents financements de la société ont porté ses liquidités à 320 millions, auxquelles s'ajoute une facilité de crédit inutilisée de plus de 100 millions, tout en étant exempte de dettes. Si tout se déroule comme prévu, Redevances aurifères Osisko devrait retirer 41 000 onces par année des mines Canadian Malartic et Éléonore, dès 2016, pratiquement sans encourir aucun coût.

Fort de cette solide assise financière, M. Coates ne cache pas son intention de faire grossir la société en profitant des bonnes occasions dans le marché et des coûts très bas pour l'exploration.

La société s'est même permis une légère bifurcation vers le fer en 2015, un moyen de suivre l'évolution de la relance du Plan Nord. Redevances aurifères Osisko a acheté 9,75 % des actions de Labrador Iron Ore Royalty Corp, qui détient une redevance de 7 % sur la valeur du fer vendu à la mine du Labrador d'IOC, une filiale de Rio Tinto. 

Labrador Iron détient aussi 15 % des actions d'IOC et un droit de premier refus sur le reste, plus une commission de 0,10 $ pour chaque tonne de minerai vendue.

ENTREPRENEURIAT MINIER

Redevances aurifères Osisko possède aussi des participations stratégiques ou dominantes dans sept sociétés publiques qui, chacune, détiennent une multitude de projets et de redevances potentielles. La société fournit l'assistance administrative et abrite à son siège social de Montréal trois de celles-ci: Falco Resources, Niogold et Oban Mining Corp.

« Nous formons une relève pour l'entrepreneuriat minier au Québec », fait valoir M. Coates.

Oban, détenue à hauteur de 19,8 % par Redevances aurifères Osisko et de 18,4 % par Dundee Corp, vient de regrouper trois autres sociétés juniors qui possèdent divers gîtes et gisements d'or au Québec et en Ontario. L'encaisse et la valeur des actions de ses filiales inscrites en Bourse atteignent 63 millions.