D.L.G.L. ne récolte que de bons commentaires depuis le lancement de la huitième version du logiciel V.I.P., qui a fait sa renommée.

La PME de Blainville se spécialise dans la conception et l'implantation de systèmes intégrés pouvant gérer, entre autres, les ressources humaines, la paie, la main-d'oeuvre, les régimes de retraite et les talents. Elle compte parmi ses clients plusieurs grands noms de l'industrie canadienne.

L'organisation, qui emploie 89 personnes, a un taux de mobilisation «très élevé» et un roulement presque nul.

Pour Jacques Guénette, cofondateur de l'entreprise (il préfère le terme «facilitateur en chef»), une excellente mobilisation passe avant tout par un environnement agréable. «C'est simple, il faut que les employés aient le goût de venir travailler», affirme-t-il.

On trouve dans les locaux de D.L.G.L. un café-bistro pour les employés, un gymnase et une salle d'entraînement privée.

Et ne parlez surtout pas de forte croissance à Jacques Guénette. L'entrepreneur a ce concept en horreur. «La croissance à outrance n'apporte rien de bon. Et ça ne fera jamais partie de mon vocabulaire. Des objectifs de croissance élevés, ça mine le moral des employés et, par la suite, c'est la santé de l'entreprise qui en prend un coup.»

Jacques Guénette, 66 ans, ne passe plus qu'une seule journée par semaine au bureau. Quatre personnes «clés» font maintenant rouler l'entreprise. Le facilitateur en chef ne semble cependant pas prêt pour la retraite.

«Je ne suis pas nécessaire, mais je suis encore utile. Et puis, j'ai du plaisir. Au fond, ça se résume peut-être à ça, une bonne mobilisation: avoir du plaisir», conclut-il.