Pour toute organisation, la mobilisation des employés est la clé du succès. Mais afin de réussir, l'entreprise doit réunir plusieurs conditions, peu importe sa taille. Une étude, réalisée par Aon Hewitt sous la forme d'un sondage à l'attention des employés d'entreprises participantes, chiffre la mobilisation et l'attachement des travailleurs envers leur organisation. «Et le succès, affirme Andrée Mercier, vice-présidente principale chez Aon Hewitt passe par la mobilisation. Nous avons suivi les indicateurs boursiers des entreprises qui participent à l'étude, et les organisations qui ont un taux de mobilisation égal ou supérieur à 65% obtiennent un résultat par action (RPA) de plus de 20%.» Selon l'étude, c'est au Québec que le taux de mobilisation est le plus élevé (voir texte en page 11).

On reconnaît des employés mobilisés à trois comportements. «Ils parlent positivement de l'entreprise à d'autres, ils manifestent le désir de demeurer au sein de l'organisation et ils veulent contribuer à l'atteinte des objectifs de l'employeur», explique Mme Mercier.

Mais ne mobilise pas qui veut. Plusieurs facteurs entrent en jeu. «Nous avons identifié 21 leviers différents, indique la vice-présidente. Ils permettent tous à l'entreprise d'influencer le taux de mobilisation de ses employés.»

Ces 21 facteurs sont divisés en sous-groupes: les gens, le travail et la motivation, la carrière, la qualité de vie et les valeurs, les procédures RH et la rémunération globale.

Recette semblable

Qu'on soit une petite ou une grande entreprise, on doit travailler sur tous ces points. «La recette est la même pour toutes les tailles d'organisation. Mais parfois, c'est la courroie de transmission qui diffère», précise Mme Mercier.

«Dans une grande entreprise, le département des ressources humaines, avec des communications rigoureuses, pourra partager les valeurs et les objectifs de l'organisation, sans que les employés aient besoin de voir le patron régulièrement.»

Dans une petite entreprise, le même travail se fait pratiquement tout seul. «Les employés voient leur patron quotidiennement et ils assistent probablement à ses réunions. La communication est toujours là, mais de façon plus simple. Dans les deux cas, il faut que le patron soit bon.»

Points faibles

Évidemment, dans chaque type d'organisation, il faut surveiller les points faibles. «La grande entreprise peut tomber dans une bureaucratie très lourde. Et on reproche souvent à la PME de ne pas offrir d'avantages sociaux», souligne Andrée Mercier.

Mais chaque type a aussi des points forts. Les PME procurent souvent un grand sentiment de liberté, et les grandes entreprises offrent des perspectives de carrière bien définies.

«La beauté de la chose, c'est que les deux offrent à leurs employés des défis à relever», résume Andrée Mercier.

Palmarès des Employeurs de choix du Québec 2013

Par ordre alphabétique

- Allstate du Canada, Compagnie d'assurance

- Banque Nationale

- BBA Inc.

- Brigil Platine *

- CBCI Télécom *

- CIMA+

- Cossette Communication Inc.

- Delta hôtels et villégiatures

- Descair Inc. *

- Dessau

- DLGL Ltd (BSME) *

- Forensic Technology *

- Fraser Milner Casgrain LLP

- G&K Services Canada Inc.

- Golder Associates Ltd.

- Groupe Banque TD

- Groupe Spinelli

- Hatch

- Industries Lassonde Inc.

- Macadamian (BSME) *

- Mouvement Desjardins

- Organisme d'autoréglementation du courtage immobilier *

- Quadra *

- Réal Huot Inc. *

- Les Restaurants McDonald du Canada Limitée

- SAP Canada

- Sécurité Polygon (Protection incendie Viking)

- Stikeman Elliott

- Vidéotron s.e.n.c.

- Vigilant Global (BSME) *

* Participants à l'Étude des Employeurs de choix, Petites et Moyennes organisations, 50-399 employés