Faire un MBA trottait dans la tête de Beth Clarke depuis cinq ans. Son poste de coordonnatrice des opérations dans une entreprise touristique ne lui permettait toutefois pas de réaliser ce projet. Puis, la pandémie est arrivée… Elle n’a fait ni une ni deux et s’est inscrite au MBA de l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia. Déjà gestionnaire, elle a néanmoins appris beaucoup. Voici quatre de ses grands acquis.

Comptabilité

La comptabilité est l’un des grands piliers du programme de MBA. « J’ai suivi plusieurs cours dans le domaine et c’est certain qu’on ne devient pas comptable après, mais ce que j’ai appris m’a beaucoup aidée », raconte Beth Clarke, qui est consultante en stratégie chez PMP depuis qu’elle a terminé son MBA, en mai. Dans son travail actuel, elle doit notamment comprendre des rapports annuels et des modélisations financières. « Les notions apprises en comptabilité sont essentielles pour bien comprendre les enjeux financiers et en discuter avec les clients », indique celle qui accompagne des directions d’entreprise notamment pour réaliser leur planification stratégique, ou lorsqu’elles envisagent de faire une acquisition.

Gestion

L’une des priorités de Beth Clarke en faisant son MBA était de travailler ses aptitudes de gestion. Elle a donc participé à des initiatives d’apprentissage expérientiel proposées par Concordia à l’extérieur des cours normaux. Par exemple, elle a été présidente du MBA Case Competition Committee. « Le comité de six personnes devait organiser toute la préparation des équipes pour les compétions de cas, explique-t-elle. Nous devions établir la stratégie du comité et gérer les coachs bénévoles qui sont d’anciens étudiants du MBA qui ont déjà fait des compétitions de cas. » Sa participation a duré 12 mois. « Cette expérience a vraiment été formidable et m’a appris énormément en gestion même si elle m’a donné seulement trois crédits. »

Consultation

Comme autre initiative d’apprentissage expérientiel, Beth Clarke a pris part aux activités du Concordia Small Business Consulting Bureau. Elle y a appris notamment à faire des plans d’affaires pour des entreprises en démarrage. « À travers cette expérience, on comprend vraiment ce qui fait qu’une entreprise aura du succès, témoigne-t-elle. C’est une occasion incroyable d’apprendre sur le monde de la consultation et c’est d’ailleurs cette expérience qui m’a donné envie de poursuivre ma carrière dans le domaine. » Là aussi, sa participation a duré un an pour trois crédits. « Notre année a battu un record d’activités avec une douzaine de mandats réalisés avec des entreprises dans des domaines très diversifiés, indique la consultante. Nous étions aussi une équipe avec des compétences très diverses pour les aider. »

Compétition

Pendant son MBA, Beth Clarke a aussi su se mettre au défi et repousser ses limites. En plus d’avoir été présidente du MBA Case Competition Committee, elle s’est elle-même prêtée au jeu des compétitions de cas. « Parfois, nous avions une semaine pour préparer notre présentation en équipe, qui était suivie d’une période de questions des juges qui sont généralement très difficiles, raconte-t-elle. Il faut être prêt ! » D’autres compétitions laissent seulement trois heures de préparation. « Il faut lire le cas d’une vingtaine de pages, élaborer nos recommandations et réaliser un document PowerPoint », précise la femme de 34 ans. Elle a été « coachée » pendant trois mois pendant cette expérience pour participer à une compétition internationale. « J’ai vraiment aimé mon expérience, j’y ai beaucoup appris et cette année, ce sera à mon tour d’être coach bénévole pour redonner. »