Si la production d’états financiers et le contrôle des budgets peuvent sembler résolument arides, ce n’est certainement pas la perception de Pascale Ménard. Contrôleur corporatif – elle déteste le mot « contrôleuse » – chez Ivanhoé Cambridge, elle carbure à l’intensité de son travail depuis bientôt 10 ans.

Pour elle, chaque semaine est une aventure. « Mes journées ne se ressemblent jamais, dit-elle. À la fin de chaque trimestre et de chaque année, on doit fournir les états financiers, en plus de gérer tous les projets. Il faut donc être capable de passer d’un sujet à l’autre aisément. C’est ça qui rend mon travail si intéressant et extrêmement motivant ! »

En règle générale, le contrôleur financier est le numéro un d’une usine ou d’un bureau. En plus de produire les états financiers, d’établir les budgets, de suivre les résultats sur le terrain et de faire des analyses financières pour soutenir les prises de décisions, il peut aussi décortiquer le coût de production d’un produit ou d’un service, afin d’en établir le prix demandé aux consommateurs.

Dans les grandes organisations, tous les contrôleurs financiers doivent envoyer leurs informations à l’équipe du contrôleur corporatif, qui travaille au sein de l’équipe du chef des finances. « On est vraiment le dernier maillon de la chaîne, illustre Pascale Ménard. Chez Ivanhoé, on reçoit les données de nos partenaires et de nos équipes à l’interne spécialisées en investissements, en gestion d’actifs, en fiscalité ou en ressources humaines. »

Un portefeuille qui double de taille

En poste depuis neuf ans, Pascale Ménard fournit les informations financières pertinentes aux prises de décisions qui auront d’énormes impacts.

Depuis mon arrivée, j’ai vu le portefeuille d’Ivanhoé Cambridge passer de 30 à 60 milliards. Les choses changent beaucoup. Pour faire un travail comme le mien, il faut viser la croissance et vouloir travailler toujours plus fort.

Pascale Ménard, contrôleur corporatif chez Ivanhoé Cambridge

Sur une base régulière, Mme Ménard doit expliquer les états financiers à la direction, aux équipes, au conseil d’administration et au comité d’audit, en plus de répondre aux questions des actionnaires minoritaires, de veiller à la production de données financières pour les déclarations fiscales et les résolutions annuelles sur le plan juridique. Sans oublier les demandes pour les projets et les transactions d’acquisitions.

Un tel métier n’est pas fait pour n’importe qui. « Ça a beau être un travail qui requiert des études en comptabilité et un titre de CPA, il y a quand même beaucoup de gestion dans mes journées. Il faut absolument une vue d’ensemble. Si quelqu’un préfère être dans le menu détail, il ne deviendra pas contrôleur. »

Se disant très heureuse chez Ivanhoé Cambridge, Pascale Ménard se voit à la fois grandir dans l’entreprise et rester contrôleur corporatif encore un bon moment. « L’entreprise est en croissance. J’aime le tournant que nous prenons vers la gestion durable. Ça m’inspire énormément ! »

Elle entrevoit aussi une transformation de son métier, grâce aux nouvelles technologies. « On a récemment mis en place un robot pour recevoir les informations financières de nos partenaires et les enregistrer dans notre système. Ça nous permet de libérer nos comptables pour leur donner plus de temps d’analyse. Ça rend leur travail infiniment plus intéressant. »