Virginie Dufour épargne depuis plus de 12 ans grâce au compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Au fil des années, la trentenaire qui évolue dans le milieu de la télévision a profité de ses économies pour visiter le Mexique, la Suisse, la France, Vancouver et le Québec sans se casser la tête.

Un truc infaillible

Tous les mois, elle verse 400 $ dans son CELI grâce à des prélèvements automatiques de son compte chèques. Et ce, en composant avec l’irrégularité de ses contrats. « Avec le CELI, c’est facile de changer les montants ou la fréquence des prélèvements, explique la Montréalaise de 34 ans. Quand je ne travaille pas, j’en mets moins. Je réévalue la situation régulièrement. Je ne me sens jamais serrée dans mon budget. Tout est prévu dans ma tête. »

Éviter les surprises

Ayant travaillé au cours des dernières années comme monteuse vidéo ou technicienne en régie pour Occupation double Bali et Grèce, Un souper presque parfait et l’émission Buzz animée par Jérémy Demay, la jeune femme a vite compris qu’elle devait prévoir un coussin de sécurité financière. « En travaillant à forfait, je n’ai pas de fonds de retraite qui s’accumule. Je suis souvent salariée, mais j’ai aussi quelques contrats à factures. Pour éviter les mauvaises surprises, comme d’avoir à payer 5000 $ d’impôts en fin d’année, je mets de l’argent de côté. Je n’ai jamais la surprise de ne pas avoir d’argent. »

Le crédit, pas capable

L’épargne systématique allège son esprit et son quotidien. « Je peux me permettre des gâteries et vivre aisément. » Une situation qu’elle s’étonne de ne pas observer plus fréquemment dans son entourage. « Presque personne n’a de CELI ou de REER autour de moi et très peu de mes proches ont un fonds de prévoyance. Je suis très étonnée chaque fois que je m’en rends compte. Je sens que tout le monde autour de moi vit à crédit. Je ne serais pas capable de faire ça. »

Des intérêts sans l’impôt

À 22 ans, l’épargne faisait déjà partie de la réalité de Virginie Dufour. Dès que le CELI a été offert, avec des taux très avantageux pour attirer les consommateurs, elle a été convaincue d’économiser ainsi. « La première année du CELI, je vivais encore chez mes parents et j’avais maximisé mes REER. Mon conseiller financier m’avait donc parlé du CELI en m’expliquant que les intérêts étaient libres d'impôt. Je me disais que tant qu’à avoir des économies dans un compte d’épargne conventionnel, aussi bien faire des intérêts sans payer d’impôts dessus. »

Voyages et imprévus

PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE DUFOUR

Virginie Dufour utilise le CELI depuis sa création en 2009 et en profite pour voyager. On la voit ici en Grèce.

Rapidement, ses choix financiers lui ont souri. En plus de visiter plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord, elle est toujours prête à réagir aux imprévus de sa vie montréalaise. Comme au cours de la dernière année, lorsqu’elle a dû remplacer ses freins et son pare-brise, avec une facture dépassant les 2000 $ à payer. « Puisque j’avais des sous de côté, ça n’a pas été un problème. Avec un CELI à taux variable qui ne m’impose aucune pénalité quand je dois retirer de l’argent, c’est facile à récupérer. »

La suite…

La prochaine étape dans sa vie : devenir propriétaire. « Grâce à mon CELI, je prévois de m’acheter de nouveaux meubles, lors de l’achat d’une propriété. Et je vais continuer de voyager sur une base annuelle. »