«À notre avis, la paperasse et le fardeau fiscal ont un impact négatif sur la formation au Québec, explique M. Vincent. Dans un sondage effectué auprès de 1300 entreprises, 55% des répondants ont dit que leur principal défi de gestion était de répondre aux exigences gouvernementales. Les obstacles à la formation étaient donc le manque de temps et de ressources financières.»

La réglementation des entreprises représente 6,9 milliards annuellement au Québec, soutient M. Vincent. «C'est trop lourd! Il y a trop de lois! Il faut trouver une formule gagnante pour alléger la fiscalité et la conformité des PME. On pourrait pallier le retard de productivité qu'accuse le Québec en améliorant la formation, entre autres.»

Même si elle n'est pas la priorité des entreprises, la formation occupe une place de choix. Si un allègement du fardeau fiscal leur était consenti, 55% des entreprises augmenteraient les salaires, 53% investiraient dans de l'équipement lié à la production (par ricochet, dans la formation), 41% rembourseraient leurs dettes et 38% investiraient directement dans la formation, selon M. Vincent.