Le centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu subira une cure de jeunesse de 40 millions, investis sur cinq ans.

«Au total, les travaux devraient s'échelonner sur une période de sept à huit ans», souligne Daniel Desroches, directeur général à la Ville.

Les travaux toucheront six zones distinctes: l'entrée nord et l'entrée sud, le pont Gouin, la rue Richelieu, la promenade du Quai et le Vieux-Iberville. «Les systèmes d'aqueducs et d'égouts devaient être refaits et plusieurs projets immobiliers ont poussé en périphérie du centre-ville. Ces travaux aideront donc le secteur à atteindre son plein potentiel, commercial, résidentiel, culturel et touristique», ajoute-t-il.

Bord de l'eau

La rue Richelieu, principale artère commerciale de la ville, sera complètement revitalisée. Le bord de l'eau sera repensé pour en faire un endroit propice à la promenade, au cyclisme et aux évènements culturels, notamment avec l'aménagement d'une promenade.

Le Vieux-Iberville, de l'autre côté de la rivière Richelieu, sera lui aussi touché par les travaux.

C'est la construction d'un nouveau lien entre le Vieux-Saint-Jean et le Vieux-Iberville qui a convaincu la Ville de se lancer dans cet ambitieux projet. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) investira 70 millions pour la nouvelle structure qui remplacera le pont Gouin.

Le nouveau pont devrait être ouvert à la circulation vers la fin de 2015. L'ancienne structure serait ensuite démantelée l'année suivante.

D'importants changements à l'échéancier du MTQ ont cependant forcé la Ville à revoir ses plans. «Initialement, la construction du nouveau pont devait débuter en 2015, mais le Ministère a devancé les travaux au printemps 2013. Il a fallu s'ajuster en conséquence», souligne Daniel Desroches.

Première phase

La première phase de cette revitalisation est prévue pour le printemps prochain dans le secteur de l'entrée nord. La réhabilitation des infrastructures, l'enfouissement des réseaux d'utilités publiques, la réfection de la chaussée et des trottoirs et le réaménagement des stationnements et des passages à niveau sont au programme.

Les travaux sont subventionnés, en partie, par le programme de la taxe sur l'essence, une entente gouvernementale qui permet aux municipalités d'utiliser une partie de la taxe d'accise sur l'essence pour la réfection de leurs infrastructures d'eau potable, d'eaux usées et de voirie locale.