Monique Leroux souhaite que le Québec devienne un centre d'excellence et une référence en matière de création, développement et gestion de coopératives.

«C'est une belle occasion d'exprimer le leadership québécois en matière de modèles coopératifs», estime la présidente du Mouvement Desjardins.

Le Sommet international permettra de se pencher sur les grands enjeux du modèle coopératif, mais également de faire du réseautage avec d'éventuels partenaires de partout dans le monde. Le Mouvement, par l'intermédiaire de Desjardins Développement international, a déjà des projets dans plus d'une quarantaine de pays où il oeuvre avec une soixantaine de partenaires. L'objectif est de rendre des services financiers accessibles aux populations défavorisées.

«Nous commençons aussi à travailler de façon plus active sur nos activités aux États-Unis pour accompagner certains de nos membres qui y ont des affaires, indique Mme Leroux. Nous avons également signé un accord de coopération avec le Crédit Mutuel de France en 2011. Il vise à nous permettre réciproquement d'aider nos membres. Cela nous a amenés à ouvrir un bureau de représentation en Europe.»

Par ailleurs, Desjardins mise sur la formation en relançant, cette année, l'Institut coopératif Desjardins, soit «l'université d'entreprise» du Mouvement. «Nous avons plus de 45 000 employés et 6000 dirigeants, c'est beaucoup de monde. Nous avons une approche extrêmement complète en formation et développement des personnes, dit Mme Leroux. Après le Sommet, nous allons commencer à ouvrir cette formation à d'autres groupes coopératifs qui peuvent avoir les mêmes besoins que nous.»

Aujourd'hui, Desjardins est le premier groupe financier au Québec. Il compte 5,6 millions de membres au Canada et en Floride.