Anik Shooner fait partie des rares femmes architectes associées dans un grand cabinet au Québec: Menkès Shooner Dagenais LeTourneux. Elle était finaliste dans la catégorie Excellence.

Anik Shooner travaille notamment sur le centre de recherche du CHUM. Les projets techniques et complexes, elle connait. Lorsqu'elle est revenue à Montréal après avoir travaillé quelques années à Toronto, c'était pour travailler sur l'édifice de l'Agence spatiale canadienne.

«C'est à la suite à ce projet que je suis devenue associée, en 1994. Nous étions six au bureau de Montréal à l'époque. Le bureau était en train de tomber parce qu'il était spécialisé dans le gratte-ciel, mais il ne s'en construisait plus. Il a fallu se diversifier», explique-t-elle. Le cabinet a fait notamment plusieurs projets universitaires. Dernièrement, Anik Shooner s'est spécialisée dans les projets verts.

«Notre premier projet LEED a été le pavillon Lassonde de la Polytechnique. Récemment, j'ai travaillé sur la Maison du développement durable. On est en attente de sa certification LEED.»

Ils sont maintenant 60 dans le bureau montréalais de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux.

«Nous sommes environ la moitié de femmes, précise Mme Shooner. C'est important pour moi, à qualités égales, et mes associés le savent. Ça donne un milieu de travail plus équilibré.»