L'évolution constante des marchés financiers et l'apparition de nouveaux produits n'échappent pas aux courtiers à escompte.

Ils s'adaptent rapidement aux besoins changeants des utilisateurs. L'essor des fonds négociés en Bourse au cours des dernières années s'est avéré pour eux une occasion d'affaires en or.

Ces fonds sont inscrits à la Bourse et peuvent être achetés de la même façon qu'une action d'entreprise. Ce sont généralement des fonds indiciels. Plusieurs d'entre eux permettent une exposition à un secteur particulier, comme les banques, les sociétés aurifères, etc.

Le secteur de l'ingénierie financière ne cesse de créer de nouveaux fonds négociés pour permettre à l'investisseur d'être le plus pointu possible dans ses choix de placement, sans avoir pour autant à choisir parmi des titres spécifiques. La gestion de portefeuilles à partir de ces produits se développe de plus en plus.

Certains courtiers à escompte ont déjà sur leur site transactionnel un centre de Fonds négociés en Bourse.

«Le développement de ces fonds constitue une tendance tellement importante que tous les courtiers en auront un en 2011», dit Nicolas Milette, président de Banque Nationale Courtage en direct.

Cette section décrit ce qu'est un fonds négocié en Bourse comment y investir, et surtout, elle offre un outil de sélection. Ces fonds sont déjà nombreux et continueront de se multiplier. L'outil de sélection devient essentiel.

Les centres liés à ces produits montrent aussi comment bâtir un portefeuille constitué uniquement de fonds négociés en Bourse, tout en respectant votre profil et votre tolérance au risque.

Les obligations

Tout bon portefeuille équilibré comporte des titres à revenu, dont principalement des obligations. Là aussi le nombre de titres disponibles est très grand.

Comme les taux de rendement sont très bas, l'investisseur a intérêt à payer la plus petite commission possible afin de ne pas dilapider ce rendement. Ce qui rend l'offre des obligations des courtiers à escompte attrayante.

On retrouve sur le site internet un outil de recherche qui permet de sélectionner dans le répertoire complet des titres à revenu que la firme est en position d'offrir, explique Robert Girard, directeur principal au développement des affaires pour Banque Nationale Courtage direct.

«Tout l'inventaire des obligations, des coupons détachés, des bons du Trésor, du marché monétaire et des CPG est là», dit-il.

Toutefois, une mise en garde s'impose. Contrairement aux actions inscrites à une Bourse où vous savez en tout temps le cours acheteur et le cours vendeur, les titres à revenus se négocient sur la base du rendement qui déterminera le prix.

La commission est généralement incorporée dans ce rendement. Comment alors savoir si l'offre que l'on vous fait est concurrentielle?

«Le moyen le plus facile est de valider si le prix est bon avec un autre courtier», dit Nicolas Milette.

Généralement, les courtiers à escompte accepteront volontiers de vous indiquer au téléphone le rendement offert sur une catégorie de titres en particulier. Et ce, même si vous n'êtes pas encore client.