Pour Pierre Raymond, président du conseil pour le cabinet d'avocats Stikeman Elliot, la présence de l'entreprise pour la deuxième année consécutive dans le palmarès des employeurs de choix est une excellente nouvelle.

«Nous sommes ravis par cette 17e position! s'exclame-t-il. C'est très important pour nous d'avoir une atmosphère de travail agréable et sereine; ça rend les bas et les hauts du travail moins difficiles. Le message qu'on reçoit, c'est qu'il règne une certaine harmonie dans l'équipe, même s'il y a encore et toujours place à l'amélioration...»

Ce résultat est d'autant plus important pour le cabinet, qui compte 1200 employés au pays, car un employé heureux serait étroitement lié à un client satisfait.

«Des études ont montré que les clients valorisent énormément le bien-être des employés dans leur travail, qu'ils relient cela au fait d'être mieux servis», avance M. Raymond.

Améliorations

Motivée à s'améliorer davantage, la firme a donc décidé d'analyser en profondeur les résultats du sondage de l'an dernier avec l'aide d'Aon Ewitt. «Nous avons passé un avant-midi au complet en vidéoconférence avec nos gens des ressources humaines de tous nos bureaux», se souvient le président. Aon Ewitt a alors conseillé à l'entreprise de se concentrer à la fois sur quelques éléments qui semblaient plus faibles et de continuer à miser sur les points les plus appréciés des employés.

Une première faiblesse concernait les évaluations: les employés avaient exprimé leur déception quant au manque de rétroaction sur leur travail.

«Nous avons donc décidé, au bureau de Montréal, de rencontrer chacun des employés de façon individuelle pour les évaluer et discuter avec eux», explique M. Raymond.

Un autre élément qui était ressorti concernait les chances d'avancement jugées trop minces pour les adjoints-secrétaires.

«Nous sommes dans une organisation très horizontale. Il y a un très petit nombre de gestionnaires, puis beaucoup d'avocats et ensuite, leurs adjoints. Il n'y a donc pas beaucoup de possibilités d'avancement pour ces derniers», constate-t-il.

Solutions

À l'aide de groupes de discussion et de rencontres ciblées, l'entreprise a réussi à trouver conjointement avec les secrétaires quelques solutions pour mieux valoriser leur travail, comme celle de demander aux plus anciens de faire du mentorat avec les nouveaux employés.

Le dernier point à améliorer concernait la communication au sein de l'entreprise.

Pour ce faire, des réunions mensuelles avec des petits groupes et des personnes des ressources humaines ont été mises sur pied.

«Il y a aussi une initiative qui a été lancée à Montréal et que tous les bureaux ont adoptée cette année, qui consiste en un bulletin qui s'appelle Les Bons Coups, publié toutes les six semaines, et qui informe les gens sur ce qui va bien dans le bureau, les distinctions, les victoires, etc.» ajoute le président.