Airmedic voit grand – quatre fois plus grand, pour être précis.

Alors que l’entreprise spécialisée dans l’assistance et le transport médical aérien fête son 10anniversaire, sa cheffe de la direction, Sophie Larochelle, a annoncé la construction à l’aéroport de Saint-Hubert d’un nouveau siège social assorti d’un plus vaste hangar.

Le complexe de 71 500 pi⁠2 ouvrira la porte à un élargissement des appareils et des activités de l’entreprise, qui songe au transport de passagers.

L’investissement s’élève à 18 millions de dollars. La construction s’entamera en juin prochain, pour se terminer vraisemblablement au printemps 2023.

« On était un peu plus à l’étroit. On était deux ou trois par bureau, il fallait faire un peu du Tetris avec nos appareils dans le hangar », constate Sophie Larochelle.

« C’était plus difficile d’ajouter un nouvel appareil, ou de décider qu’on veut faire la maintenance nous-mêmes à l’interne. On n’avait pas de place pour les équipements et les outils. »

La superficie du nouveau hangar de 40 000 pi⁠2 est le quadruple de celle du hangar actuel, inauguré il y a à peine six ans, en 2016.

Airmedic ne possédait alors que deux avions et deux hélicoptères. Signe de sa prise d’altitude, sa flotte compte maintenant six hélicoptères et huit avions, dont un premier biréacteur acquis en juillet 2021. Fondée en 2012 au Saguenay, l’entreprise emploie à présent 175 personnes et compte 5 bases d’opérations.

Gros porteurs, grands projets

Doté d’un gymnase, d’une salle de formation et d’une terrasse sur le toit avec vue sur la piste d’atterrissage, le nouveau siège social sera « un endroit plus adapté à [la] réalité » de l’entreprise, souligne Sophie Larochelle. La taille des portes du nouveau hangar « permet d’avoir de plus gros porteurs, qui sont en lien avec [les] projets de croissance ».

Elles s’ouvrent en effet sur de gros projets porteurs.

« On envisage de se diversifier et d’avoir une offre plus complète sur le plan aérien », décrit la cheffe de la direction.

Avec de plus gros appareils, Airmedic souhaite élargir ses activités à l’aviation d’affaires ou au transport régional, au sein de ce qui « serait un peu comme une société sœur ».

Ces projets, qui pourraient atterrir dans un horizon de trois à cinq ans, feraient office d’aimant pour l’attraction et la rétention de personnel.

« Pour être en mesure d’offrir un plan de carrière à plus long terme aux gens qui entrent chez nous – je pense surtout aux pilotes et infirmières –, il s’agit justement d’avoir une diversification dans notre offre, indique-t-elle. Ils commencent sur de plus petits avions, font du transport médical, puis ils commencent à voler sur de plus gros appareils. Il y en a aussi qui veulent aller vers le transport de passagers. Ça nous permet de leur offrir une carrière à long terme dans nos entreprises. »

Les infirmières trouveront aussi leur compte dans l’accroissement des activités de rapatriement de malades québécois à l’étranger, qu’Airmedic a entreprises avec son premier bimoteur à réaction Pilatus PC-24. Les prochaines acquisitions d’appareils seront probablement destinées à cet usage.

« Il y a plusieurs infirmières qui souhaitent faire du vol international, dit-elle. C’est un autre volet qui nous permet de les attirer ou de les garder chez nous. »

Bref, « ça bouillonne ! », lance-t-elle en riant.

Conçu par Atelier-H Architecture, le nouveau siège social intégrera des éléments qui rendront hommage aux Premières Nations. « On a quand même 65 % de nos missions qui se font avec les Premières Nations, indique-t-elle. Ça va être important pour nous qu’elles soient représentées dans notre nouveau hangar. »

L’entreprise ne prévoit pas se départir de ses bâtiments actuels, auxquels la cheffe de la direction réserve une destination qu’elle ne veut pas encore préciser.

Pelican se fait un nid dans l’équipement de camping

IMAGE TIRÉE DU SITE DE GSI OUTDOORS

Ensemble de cuisine de camping pour quatre personnes Pinnacle, de GSI Outdoors

Le fabricant de kayaks et autres embarcations à pagaies Pelican International vient d’aborder un tout nouveau rivage, celui de l’équipement de camping et de plein air. L’entreprise lavalloise a acquis une participation majoritaire dans GSI Outdoors, une entreprise de Spokane, dans l’État de Washington, qui développe et distribue depuis plus de 35 ans des réchauds et ustensiles pour la cuisine dans la nature. Il s’agit d’un terrain encore inexploré pour Pelican, dont les récentes acquisitions avaient plutôt consolidé sa position dans les embarcations légères et les accessoires nautiques. « L’intégration de GSI Outdoors dans notre giron nous permet de diversifier nos activités et de faire une entrée remarquable dans un secteur ayant démontré une croissance soutenue depuis plusieurs années et avec un potentiel fort intéressant pour les années à venir », a fait savoir Danick Lavoie, président et chef de la direction de Pelican International, dans le communiqué. L’entreprise familiale fondée en 1970 par Gérard Élie s’était d’abord spécialisée dans les pédalos, embarcations qui n’occupent plus que la portion congrue de son catalogue.

La première pelletée de terre du Groupe Vertdure

PHOTO MARC-ÉRIC BAILLARGEON, FOURNIE PAR VERTDURE

Jean-Philippe Grenier, vice-président aux finances, Benoit Lamoureux vice-président au développement, Philippe Tremblay, président, Stéphane Bourque, vice-président opérations

Cette pelletée de terre initiale annoncée par le Groupe Vertdure n’est pas destinée à son premier entretien de gazon printanier : elle marque symboliquement le début de la construction de son nouveau siège social. Les travaux, au coût de 3 millions, ont été lancés au début de mai dans le secteur Lebourgneuf, à Québec. L’évènement marque en même temps le 35anniversaire de l’entreprise spécialisée dans l’entretien de pelouse. Fondée en 1987, Vertdure a étendu ses rhizomes dans tout le Québec et dans la région d’Ottawa et compte aujourd’hui 30 succursales. Son siège social loge actuellement dans une maison agrandie, située dans le secteur Limoilou. « Le besoin se faisait de plus en plus sentir de se doter d’espaces plus grands et plus confortables pour nos employés et, par la même occasion, de centraliser nos activités avec les autres entreprises du Groupe Vertdure », a expliqué Benoit Lamoureux, vice-président au développement des affaires, dans un communiqué. Les dirigeants du Groupe Vertdure ont également fondé la chaîne V Extermination, qui compte pour sa part une vingtaine de franchises au Québec. Le président du Groupe Vertdure, Philippe Tremblay, a repris en octobre 2019 la pelle familiale des mains de son père Jean Tremblay, fondateur de l’entreprise.

Une application pour les risques d’inondation

CAPTURE D'ÉCRAN PAR LA PRESSE

Portion du rapport sommaire E-NUNDATION en une page, pour une propriété réelle (caviardé)

Certains acheteurs de maisons en zone inondable déborderont sans doute de gratitude : une nouvelle application, lancée par la firme Geosapiens, permet d’évaluer le risque d’inondation d’une propriété. Unique au Canada selon l’entreprise, l’application web E-NUNDATION offre une évaluation qualitative, quantitative et cartographique du risque pour une propriété précise. Elle s’adresse aux professionnels de l’immobilier, qui pourront mieux conseiller leurs clients, mais également à l’acheteur potentiel qui, avant de plonger, obtiendra une évaluation des risques de la propriété qu’il convoite. Le rapport sommaire est gratuit, mais le rapport détaillé, payant, fournit des recommandations personnalisées pour protéger la propriété en question en cas d’inondation. E-NUNDATION a été développée en réponse au constat qu’il était difficile de connaître le risque d’inondation de manière rapide et fiable pour une adresse donnée. Elle s’appuie sur une technologie mise au point en collaboration avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Geosapiens a été fondée en 2017 par une équipe de recherche de l’INRS expérimentée dans la modélisation des risques climatiques. On peut tester gratuitement E-NUNDATION et recevoir un rapport sommaire (rapport détaillé pour 95 $).

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1,50 $

Pour l’année 2023, le taux moyen de cotisation des entreprises au Fonds de la santé et de la sécurité du travail (FSST) a été fixé à 1,50 $ par tranche de 100 $ de masse salariale, en baisse de 0,17 $ par rapport à 2022. Il s’agit d’un plancher depuis l’introduction de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles en 1985. Cette baisse représente une économie de 335 millions de dollars pour les entreprises du Québec, qui ne s’en porteront que mieux.