La toute jeune firme Kiwiz vient de lancer un rutilant service d’inspection avant l’achat de véhicules d’occasion. L’acheteur en fait la demande sur le site web de l’entreprise et un inspecteur indépendant se déplace pour ausculter le véhicule chez le vendeur.

C’est en bonne partie parce qu’elle craignait de s’acheter une mauvaise voiture d’occasion qu’Adélaïde Favé a cofondé Kiwiz avec Edouard Schaeffer.

« J’étais méfiante, j’avais de la difficulté, et ça m’a même dissuadée d’acheter une auto », raconte la jeune femme.

Tous deux étudiants à HEC Montréal, ils ont sauté sur cette occasion de lancer leur entreprise.

Ils sont arrivés au Québec il y a six ans, mais ce n’est que trois ans plus tard qu’Adélaïde Favé et Edouard Schaeffer se sont rencontrés, quand ils ont été respectivement présidente et vice-président du club d’entrepreneuriat de HEC Montréal.

« Edouard travaillait à l’époque en concession d’autos usagées, relate Adélaïde. Dans notre groupe d’amis, c’était l’expert automobile à qui on demandait toujours conseil. »

C’est ainsi qu’a germé l’idée de fonder un réseau de conseillers automobiles indépendants des garages et concessionnaires.

Bref, « on s’est associés pour la simple raison qu’on voulait révolutionner l’industrie automobile ».

Ils ont jeté les bases de cette révolution en juillet 2020, avec un service de conseil et d’accompagnement pour l’achat de véhicules d’occasion. L’expérience leur ayant appris que la véritable difficulté résidait dans l’inspection, ils ont lancé fin janvier un nouveau modèle d’inspection préachat sur la plateforme web de Kiwiz. Après avoir déniché sa perle usagée, l’acheteur potentiel réserve sur le site une plage d’inspection. « À partir de ce moment, le futur acheteur n’a plus rien à faire puisqu’on se charge de tout », décrit Adélaïde Favé.

L’inspecteur qui accepte le mandat prend lui-même rendez-vous avec le vendeur et se rend sur place dans les 48 heures pour faire l’inspection du véhicule. L’inspection dure de 60 à 90 minutes, sans que l’acheteur doive être présent.

Il rédige son rapport et dépose ses photos directement avec l’application cellulaire mise au point par l’entreprise. « Ça génère automatiquement une page web, pour que le client puisse naviguer beaucoup plus facilement que si c’était un rapport papier », explique-t-elle.

Si des réparations sont à prévoir, les frais en sont estimés. L’inspection d’un véhicule standard coûte 169 $.

Le réseau s’étend

Kiwiz a constitué pour l’instant un réseau d’une quinzaine d’inspecteurs, recrutés avec des annonces en ligne ou par le bouche-à-oreille.

« On demande un minimum d’expérience de trois ans en mécanique et une expérience en achat-revente de véhicules », indique Mme Favé.

L’entreprise emploie quatre personnes et vient d’engager un nouveau responsable, chargé de diriger et d’élargir le réseau d’inspecteurs. À l’heure d’une préoccupante pénurie de main-d’œuvre dans les services automobiles, la tâche semble ardue.

« On a une belle communauté d’inspecteurs, rétorque l’entrepreneure. Les horaires sont flexibles, la rémunération est plus attractive qu’ailleurs. On arrive à ouvrir de nouvelles zones. »

Kiwiz couvre pour l’instant le Grand Montréal, Granby, Trois-Rivières et, depuis le début de mars, Québec. « D’ici la fin de mars, on va s’étendre à Sherbrooke et Gatineau. On a une belle demande. En raison de la pénurie de véhicules d’occasion sur le marché, les acheteurs ne trouvent pas de véhicules à Montréal et ils agrandissent le rayon de leur recherche. »

Une carte routière qui couvre le continent

L’entreprise a mené une trentaine d’inspections depuis la fin de janvier – « on arrive à presque une inspection par jour », calcule Adélaïde. « D’ici la fin de l’année, on vise 500 inspections. À travers tout le Québec ! »

Après la première récolte en 2021, les fondateurs prévoient mener une seconde ronde de financement en septembre prochain, « pour étendre notre service à travers le Canada ».

Ils ne sont pas en panne d’ambition : « On aimerait d’ici quelques années être présents partout en Amérique du Nord. »

L’Hôtel-Musée Premières Nations de Wendake sera notablement agrandi

PHOTO FOURNIE PAR TOURISME WENDAKE

Le Musée Huron-Wendate de Wendake

L’accueil de la communauté huronne-wendat de Wendake sera encore plus chaleureux. Son Hôtel-Musée Premières Nations fera l’objet d’un agrandissement dont le coût total s’élève à 6,5 millions de dollars. Le gouvernement du Canada accorde au projet une aide de 1,75 million. Elle se compose d’une contribution remboursable de 750 000 $ consentie par Développement économique pour les régions du Québec (DEC) et d’un apport non remboursable de 1 million fourni par Services aux Autochtones Canada (SAC). L’agrandissement ajoutera 24 chambres et suites au complexe, une verrière sur trois étages face à la rivière Akiawenrahk, un bar lounge et des salons privés pour des rencontres d’affaires. Le restaurant La Traite sera lui aussi agrandi. Une quinzaine de nouveaux emplois en découleront. Le complexe hôtelier accueille des milliers de visiteurs internationaux chaque année et offre une immersion dans la tradition autochtone, avec son musée consacré à la culture huronne-wendat et la Maison longue nationale Ekionkiestha’. « Depuis des dizaines d’années, Wendake est précurseur du tourisme autochtone au Québec et cette notoriété permet le rayonnement de notre culture, de nos traditions et de notre histoire à l’international. C’est une fierté de voir notre Hôtel-Musée se développer pour mieux répondre à la demande croissante », a commenté le Grand Chef Rémy Vincent, du Conseil de la Nation huronne-wendat, dans un communiqué.

Comment les PME peuvent prévenir la rétrofacturation frauduleuse

Mars est – entre autres choses – le mois de la prévention de la fraude, et la firme de solutions de paiement Moneris en profite pour prodiguer quelques conseils préventifs aux commerçants et autres propriétaires de PME. Il s’agit de contrer les « fraude[s] par rétrofacturation », dont le nombre a considérablement augmenté pendant la pandémie, alors que les entreprises devaient s’adapter à la multiplication des transactions et achats à distance. Une rétrofacturation est une annulation de transaction sur une carte de crédit, à la demande du titulaire de la carte, parce qu’il conteste la validité de la transaction ou qu’il n’a pas obtenu le bien ou service convenu. Elle devient frauduleuse lorsque l’acheteur demande cette rétrofacturation sous un prétexte fallacieux, tout en conservant le bien qui en a fait l’objet. Les suggestions de Moneris pour prévenir ce problème, qu’on peut assimiler à du vol à l’étalage électronique :

  • répondre immédiatement aux litiges relatifs aux rétrofacturations ;
  • ne jamais laisser un terminal de paiement sans surveillance ;
  • ne jamais accepter de paiements par carte de crédit au téléphone ;
  • veiller à ce que les politiques de retour, de remboursement et d’annulation soient clairement indiquées ;
  • être attentif aux signes de comportement suspect du client, comme un achat important, apparemment fait au hasard et à un prix élevé.

Premières et Déterminées

En phase avec la Journée internationale des droits des femmes, le magazine Premières en affaires a fait le 8 mars dernier le lancement officiel de sa première série de balados, sous le titre « Déterminées ». La série consiste en quatre entrevues d’une quinzaine de minutes chacune, menées avec quatre entrepreneures par l’éditrice Isabelle Maréchal. On y rencontre successivement Marilyne Bouchard, fondatrice de l’entreprise de produits de soin corporels naturels BKIND, Julie Roy, présidente de Roy, spécialisée en services d’entretien ménager, Karine Joncas, créatrice de la marque Karine Joncas Cosmétiques, et Sophie Boulanger, cofondatrice de la lunetterie BonLook. Les quatre femmes d’affaires se confient sur des réalités qu’on a peu entendues ailleurs, fait valoir le média. On peut les écouter au moment ou à l’endroit de son choix – dans la baignoire ou la voiture, suggère Isabelle Maréchal.

Écoutez le balado

D’abord apparu en 2007 puis relancé en 2017, le magazine Premières en affaires paraît trois fois par année et met en lumière les succès des femmes dans l’univers économique.

158 000 $

C’est la dette moyenne des PME canadiennes qui se sont endettées en raison des pertes subies pendant les deux ans de pandémie, selon de récents soudages menés par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). Les deux tiers des PME (67 %) disent s’être endettées et une PME sur sept envisage de déclarer faillite ou de réduire ses activités.