Un regroupement de quelque 110 000 petites et moyennes entreprises (PME) du Canada affirme que les fermetures et restrictions commerciales imposées aux entreprises par l’arrivée de la deuxième vague de la COVID-19 pourraient être fatales pour une multitude d’entre elles.

Un nouveau sondage mené auprès de ses membres par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) révèle que 56 % des propriétaires de PME disent qu’ils auront du mal à survivre à une seconde vague de fermetures et de restrictions.

La FCEI affirme que les gouvernements doivent donc permettre aux entreprises de bénéficier immédiatement d’une aide financière pour couvrir leurs coûts fixes tels le loyer, l’impôt foncier et les taxes municipales. Elle demande aussi que des fonds considérables soient dégagés pour que le salaire des employés et des contractuels soit couvert.

La FCEI réclame également un moratoire sur les expulsions et les saisies de biens des entreprises qui ont dû fermer. Elle propose aussi que les mesures de confinement soient revues quotidiennement afin d’éviter que des entreprises restent fermées plus longtemps qu’il ne le faut.

Par ailleurs, la FCEI espère des critères d’équité pour les fermetures afin que les grandes entreprises ne soient plus favorisées par rapport aux petites. Elle rappelle que lors de la première vague de COVID-19, une vaste majorité de petits commerçants ont dû fermer complètement, alors que les grandes surfaces avaient le droit de continuer de vendre toutes sortes de produits sans la moindre restriction parce qu’elles avaient dans leurs locaux un rayon d’épicerie ou de pharmacie.

La FCEI signale que 70 % des PME canadiennes n’ont pas encore retrouvé leur niveau normal de ventes alors que des géants ont réalisé des profits records.