Une proportion grandissante de petites entreprises, un peu partout dans le monde, se montrent optimistes pour la première moitié de 2010, selon l'indice de confiance mondial des petites entreprises de la HSBC.

Les petites entreprises canadiennes qui sont actives sur la scène internationale citent le potentiel de ventes et de revenus (71%) et l'accès à des marchés étrangers (68%) comme les deux principales raisons de faire des affaires à l'international. Viennent ensuite la présence de fournisseurs et de partenaires dans d'autres marchés (47%), des coûts plus bas (32%), la présence de concurrents dans ces marchés (27%) et la plus grande disponibilité de talents (26%).

Le principal obstacle au commerce international selon 39% des répondants canadiens est la réglementation, suivi par une demande insuffisante de leurs produits (37%), le manque de connaissance des marchés étrangers ou de relations sur place (35%), des marges bénéficiaires insuffisantes (34%), les coûts élevés d'expédition et d'entreposage (32%) et des conditions financières instables (31%).

Au Canada, où 98% des 2,3 millions d'entreprises du pays sont des PME, près de 20% des répondants ont dit faire des affaires à l'international contre 31% pour l'ensemble des PME sondées dans les 20 marchés.

Du côté de la croissance économique au Canada, 59% des PME canadiennes prévoient que le PIB continuera de croître au même rythme au cours des six prochains mois; 11% d'entre elles s'attendent à un ralentissement de la croissance et 29%, soit près de trois fois plus, à une accélération.

Au Canada, 59% des PME ont indiqué que leurs projets d'investissement dans leurs propres activités n'ont pas changé. En fait, 27% des PME prévoient augmenter légèrement ou de façon importante leurs dépenses en capital contre seulement 15% qui prévoient les réduire.

Les trois quarts des PME canadiennes, dont la vaste majorité (80%) ne compte pas plus de 10 employés, pensent qu'elles maintiendront leurs effectifs au cours des six prochains mois. Vingt-deux pour cent des répondants prévoient accroître leur personnel d'ici six mois. La proportion des PME prévoyant réduire leur personnel est de 4% seulement.

La cinquième édition de ce sondage a permis d'interroger plus de 6000 PME dans 20 marchés différents en Asie, au Moyen-Orient, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine. Il s'agirait de la plus vaste enquête internationale du genre. Les résultats du sondage servent à calculer un indice dont la valeur s'établit entre 0 et 200, où 200 représente le niveau de confiance le plus élevé, 0 le plus bas et 100, le niveau neutre.

Les résultats sont plutôt positifs à l'échelle de la planète, l'Inde affichant l'indice le plus élevé, soit 132, la Chine élargie, 121, et le Canada, 116. Seule la France se situe sous la barre de 100, avec un indice de 94. Par ailleurs, les marchés émergents en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Europe de l'Est se montrent nettement plus optimistes que les marchés développés des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de la France, avec un indice moyen de 121 contre 106.