Métro Média, propriétaire du journal gratuit Métro à Montréal et d’une vingtaine d’autres journaux locaux, annonce la mise à pied temporaire de 40 % de ses employés.

L’entreprise parle de « mesures importantes afin de protéger l’avenir de ses journaux ».

Tous les départements de l’entreprise sont touchés par ces mesures, incluant la salle de rédaction, a indiqué Métro Média, vendredi, par communiqué.

« La presse écrite était déjà fragile avant la crise actuelle (de la) COVID-19. Cette dernière oblige les annonceurs de Métro Média à fermer leurs portes ou à suspendre leurs activités. Métro Média subit les contrecoups de la situation », fait-on valoir.

Andrew Mulé, directeur général de Métro Média, a précisé par courriel que les mesures touchent un peu plus de 40 personnes, soit des mises à pied temporaires pour 23 travailleurs et des réductions du temps de travail pour les autres.

Ce sont 17 employés dans la « salle de rédaction » – en charge du journal Métro mais aussi des autres journaux du groupe, comme le Courrier Ahuntsic Cartierville ou le Charlesbourg Express – qui sont visés par ces mesures.

Métro Média affirme qu’elle poursuivra tout de même sa mission d’informer gratuitement, bien qu’« amputée de la majeure partie de ses ressources ».

Le journal Métro continuera d’être publié cinq jours par semaine. Malgré une diminution du tirage en raison de la chute de l’achalandage dans les stations de métro, il demeure accessible, souligne Métro Média.

Le journal Métro révise régulièrement sa distribution afin d’être disponible où les lecteurs se trouvent, principalement dans les commerces d’alimentation.

Les 25 journaux locaux de Montréal et de Québec continueront d’être publiés.

Métro Média demeure actif en ligne.