Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Le plus important actionnaire institutionnel de MTY vient de vendre des actions du franchiseur montréalais pour ainsi faire glisser sa participation sous la barre des 10 %.

Fidelity a vendu pour près de 30 millions de dollars d’actions de Groupe d’alimentation MTY durant la séance du 23 février. Cette transaction a déclenché l’obligation de révéler aux autorités que Fidelity avait commencé le mois de mars avec une participation de 8,7 % dans l’exploitant d’enseignes telles Bâton Rouge, Sushi Shop et Valentine.

Fidelity n’est donc dorénavant plus tenu de déclarer ses transactions sur MTY à moins que sa participation dans l’entreprise repasse à 10 % ou plus.

La BMO a lancé en début de semaine sa couverture officielle des activités de la Compagnie Électrique Lion sans recommander l’achat de l’action du constructeur de camions et d’autobus 100 % électriques. L’analyste Tamy Chen soutient que l’évaluation actuelle reflète bien sa prudence envers le titre et que la hausse du volume des ventes n’est pas pour demain et nécessitera de la patience. « L’entreprise a une longueur d’avance sur plusieurs concurrents en ce qui concerne notamment l’expertise en R & D, la différenciation des produits et son déploiement initial, mais ces avantages se reflètent déjà dans l’évaluation. »

Un administrateur d’Alimentation Couche-Tard a acheté en milieu de semaine pour près de 130 000 $ d’actions de la chaîne de dépanneurs de Laval. Eric Boyko a acheté mercredi un bloc de 2000 actions. Il est membre du conseil d’administration de Couche-Tard depuis 2017 et il respectait déjà l’exigence en matière d’actionnariat qui lui est applicable.

Le risque associé au titre de Bombardier est nettement inférieur à ce qu’il était il y a deux ans, souligne l’analyste Walter Spracklin, de RBC, dans une note publiée vendredi. « L’action de Bombardier est fondamentalement mal évaluée », précise-t-il, en haussant son cours cible à 100 $ sur 12 mois. Il est même raisonnable de croire que l’action peut atteindre 200 $ dans un avenir relativement rapproché, selon lui, en tenant compte du potentiel pour mousser les revenus provenant des nouveaux moteurs de croissance, comme la division de la défense et le programme d’avions d’occasion certifiés.

Un administrateur de SNC-Lavalin a acheté jeudi pour 80 000 $ d’actions du cabinet montréalais de services de génie. Gary Baughman a fait l’achat de 2500 actions ce jour-là. Il est membre du conseil d’administration de SNC depuis trois ans.

Coveo a annoncé jeudi un partenariat avec SAP. La plateforme de recherche de l’entreprise de Québec spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée au commerce électronique accède au rang d’application approuvée par le géant allemand. Coveo et SAP font désormais conjointement la promotion et la vente de la plateforme d’intelligence artificielle de Coveo pour les clients en commerce interentreprises (B2B) et d’entreprise à consommateur (B2C).

Haivision a fait savoir jeudi que son conseil d’administration a terminé l’examen de la manifestation d’intérêt exprimée par l’entreprise ontarienne Evertz et dévoilée au début mars. Il a été décidé que cette manifestation d’intérêt n’est pas dans l’intérêt supérieur du fournisseur montréalais de solutions pour la diffusion en continu et de ses parties prenantes, et qu’Haivision resterait concentrée sur l’exécution de son plan d’affaires et sa stratégie de croissance. Haivision avait précédemment adopté un régime de droits des actionnaires (dragée toxique) visant à décourager une tentative de prise de contrôle en créant un risque de dilution important.

Les titres québécois de CGI et SNC-Lavalin ont atteint cette semaine un nouveau sommet des 52 dernières à la Bourse de Toronto. En revanche, les titres de Dorel Industries, Lion, Thérapeutique Knight et Taiga ont touché cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.