Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Louis Vachon vient d’acheter pour 300 000 $ d’actions de BCE.

L’ancien PDG de la Banque Nationale a acheté le 2 mars un bloc de 5000 actions de BCE au prix unitaire de 59,96 $. C’est la deuxième fois qu’il achète des actions de BCE en quatre mois. Il avait aussi acheté un bloc de 5000 actions à la mi-novembre.

Louis Vachon est membre du conseil d’administration de BCE depuis le mois d’octobre.

L’analyste Tim James, de la TD, a retiré vendredi sa suggestion de vente sur le titre de Transat. Il ne recommande cependant toujours pas l’achat de l’action. Sa décision d’adopter une position plus constructive, mais prudente, est prise après avoir vu les chiffres de début d’exercice du voyagiste montréalais. Il demande des preuves supplémentaires de la capacité à générer des flux financiers et des bénéfices d’exploitation de façon durable avant de proposer l’achat. Le redressement progresse plus vite que prévu, mais le potentiel haussier de l’action n’est pas suffisamment important pour justifier un achat, selon lui.

Transcontinental a perdu l’appui de la Financière Banque Nationale en milieu de semaine. L’analyste Adam Shine a retiré mercredi sa recommandation d’achat après avoir pris connaissance de la performance financière de début d’exercice de l’imprimeur montréalais également spécialisé dans l’emballage souple. Les résultats sont affectés par une « baisse importante des volumes de circulaires et la réduction des activités de distribution dans un contexte de pressions macroéconomiques exacerbant les déclins séculaires », dit-il en ajustant ses attentes de façon plus prudente. Ils ne sont maintenant plus que deux analystes sur quatre à proposer l’achat.

Nuvei a gagné un nouvel admirateur jeudi. L’analyste Tim Chiodo, de la firme Credit Suisse, suggère désormais l’achat de l’action du fournisseur montréalais de solutions de paiement électronique. Cet expert a pris sa décision après le dévoilement des résultats de fin d’exercice ayant surpassé ses attentes et laissant présager de belles choses pour le futur.

La chute de l’action de Theratechnologies cet hiver place le titre de la biopharmaceutique montréalaise à risque d’être radié du NASDAQ. L’entreprise aussi cotée à la Bourse de Toronto a reçu cette semaine un avis l’informant que pour éviter la radiation, le prix de son action devait remonter à 1 $ US ou plus pendant 10 séances consécutives au cours des six prochains mois. Être listé au NASDAQ offre notamment une liquidité intéressante pour le secteur des biotechs et ses investisseurs.

Contrairement à la position choc de certains observateurs (lire François Trahan) voulant que la récession soit « inévitable » et qu’on se dirige vers « l’apocalypse », le stratège Sébastien Mc Mahon, chez iA Gestion de placements, dit réviser à la baisse les probabilités d’une récession en 2023, mais les réviser à la hausse pour 2024. Dans le commentaire mensuel qu’il vient de publier, il dit dorénavant s’attendre à ce que la Banque du Canada sorte rapidement de sa pause et poursuive ses hausses du taux directeur, qui, selon lui, pourrait atteindre la barre des 6 % d’ici la fin de l’année. « Nous maintenons un positionnement défensif dans nos portefeuilles malgré le fort début d’année sur les marchés. »

Les perspectives de croissance à long terme d’Air Canada ne sont pas appréciées à leur juste valeur, selon l’analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale. Dans une note publiée ce mois-ci, il énumère de nombreux facteurs favorables dont, notamment, des niveaux d’immigration élevés et croissants au pays, qui augmenteront à la fois la taille du marché potentiel et la demande en voyages internationaux. Cette hausse de l’immigration (et du nombre d’étudiants étrangers au Canada) entraînera une augmentation de la demande de transport aérien international, selon lui. Il s’attend aussi à ce que le tourisme entrant au Canada continue de se redresser, et que la vague de départs à la retraite des baby-boomers, en particulier, représente un moteur de croissance séculaire pour le transport aérien.

Les titres québécois de 5N Plus, CGI, Bombardier, Stella-Jones, TFI et WSP ont tous atteint cette semaine un nouveau sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, les titres de Taiga, Transcontinental et LXRandCo ont touché cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.