(Toronto) La Bourse de Toronto a commencé la deuxième moitié de l’année avec une large reprise qui ressemblait à celle vécue par les marchés américains vendredi, jour de la fête du Canada.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné lundi 167,50 points pour terminer la séance avec 19 028,86 points.

Les marchés américains étaient fermés lundi pour le congé du jour de l’Indépendance, mais ils avaient progressé d’environ 1 % au dernier jour de la semaine dernière.

Les secteurs clés de l’énergie et des matériaux ont dominé le marché de Toronto, sur lequel les volumes de transactions étaient légers, a observé l’économiste en chef de Placements Mackenzie, Todd Mattina.

« Ce sont les grands leaders et, bien sûr, ce sont d’importants composants du TSX, ce sont donc deux des principaux facteurs moteurs », a-t-il expliqué lors d’une entrevue.

Les marchés sortent d’un premier semestre très faible – le TSX a conclu son trimestre le plus faible depuis avant la pandémie –, tandis que les marchés américains ont enregistré leur pire période de six mois depuis des décennies, avec les craintes de voir les hausses des taux d’intérêt faire plonger l’économie dans une récession.

M. Mattina ne s’attend pas à ce que la faiblesse du premier semestre persiste tout au long de l’année. En fait, il a noté qu’il y avait déjà eu quelques surprises pour les investisseurs, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ayant chuté en deux semaines à 2,88 % après avoir culminé à 3,5 %.

« Les investisseurs détenant des portefeuilles d’actions et d’obligations traditionnellement équilibrés bénéficient à nouveau de certains avantages de diversification alors que les rendements obligataires ont baissé au cours des dernières semaines, cela a donc été un signe bienvenu, j’en suis sûr, pour de nombreux investisseurs. »

Le secteur torontois de l’énergie a augmenté de 2,7 %, les prix du pétrole brut ayant avancé en raison des inquiétudes persistantes concernant les contraintes d’approvisionnement causées par la guerre en Ukraine, de la demande potentielle réduite en raison d’un ralentissement économique et d’une inflation élevée persistante.

Le cours du pétrole brut a progressé de 2,23 $ US à 110,66 $ US le baril, pendant que celui du gaz naturel a grimpé de 15,1 cents US à 5,88 $ US le million de BTU.

Le secteur des matériaux a pour sa part progressé de 2,2 %. Le prix de l’or a avancé de 6,80 $ US à 1808,03 $ US l’once et celui du cuivre s’est déprécié de 3,7 cents US à 3,57 $ US la livre.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 77,72 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 77,60 cents US de jeudi.