(Toronto) Les secteurs des technologies et de l’énergie renouvelable ont permis à la Bourse de Toronto de clôturer à un nouveau sommet historique, mardi, tandis que le dollar canadien s’est maintenu aux environs des 83 cents US, à son plus haut niveau en six ans.

Le huard s’est négocié au cours moyen de 82,98 cents US, en hausse par rapport à celui de 82,77 cents US de la veille.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a pour sa part grimpé de 32,40 points pour terminer la journée au sommet historique de 19 507,05 points. Il a aussi établi un nouveau record en cours de séance en atteignant 19 556,89 points.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a cédé 267,13 points à 34 060,66 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a rendu 35,46 points à 4127,83 points. L’indice composé du NASDAQ a effacé 75,41 points à 13 303,64 points.

« C’est vraiment une journée plutôt terne. Les marchés sont vraiment à la recherche d’une direction », a observé Craig Jerusalim, gestionnaire de portefeuille chez Gestion d’actifs CIBC.

Les groupes des technologies de l’information et des services aux collectivités ont augmenté de plus d’un point de pourcentage, les actions de BlackBerry et de Shopify ayant chacune augmenté de 3,3 %.

Bien qu’il ne s’agisse pas des secteurs les plus importants du TSX, le groupe des technologies de l’information représente environ 10 % du marché et celui des services aux collectivités, 5 %.

« Donc, c’est environ 15 % du TSX qui surclasse et compense une partie de la faiblesse des secteurs de valeur comme ceux de l’énergie et des matériaux », a noté M. Jerusalim lors d’une entrevue.

La journée a commencé avec les résultats de Walmart et de Home Depot, qui ont surpassé les attentes, alors que les consommateurs américains affluaient dans les magasins au cours du trimestre, témoignant de la demande refoulée.

Mais les bonnes nouvelles ont été contrebalancées par des données macroéconomiques qui ont montré que les mises en chantier aux États-Unis avaient chuté de 9,5 % le mois dernier pour atteindre un taux annuel désaisonnalisé de 1,569 million, bien en deçà des attentes des économistes.

Cela tient en partie aux prix élevés des produits de base et à l’impact des pénuries de matériaux et de main-d’œuvre, qui refroidissent un secteur très chaud.

Mais les mises en chantier sont encore relativement élevées, et ce n’est donc pas un risque majeur à ce stade, a estimé M. Jerusalim.

Le secteur de l’énergie a été touché par un reportage de la BBC selon lequel un nouvel accord nucléaire iranien devait être annoncé mercredi. Le cours du pétrole brut a perdu de près de 3 $ US le baril, en raison des craintes de voir 1,7 million de barils par jour de production venir s’ajouter à l’offre mondiale.

Mais les prix du brut se sont partiellement rétablis puisque des questions subsistent sur la rapidité avec laquelle un accord pourrait être finalisé, alors que la demande de brut augmente à l’approche de la saison estivale aux États-Unis, qui voit davantage de déplacements.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a rendu 78 cents US à 65,50 $ US le baril, tandis que celui de l’or a gagné 40 cents US à 1868,00 $ US l’once. Le prix du cuivre a avancé de 1,4 cent US pour terminer près de 4,73 $ US la livre.