(Washington) Les ventes de logements anciens aux États-Unis sont restées en hausse en janvier, et la demande est si élevée que le nombre de biens en vente n’est pas suffisant, a annoncé vendredi la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Les ventes ont augmenté de 0,6 % le mois dernier par rapport à décembre, et de 23,7 % comparés à janvier 2020. Ce sont 6,69 millions de logements déjà construits qui ont été revendus au cours du premier mois de 2021, en rythme annuel ajusté des variations saisonnières, c’est-à-dire le nombre de biens qui seraient vendus au cours de l’année entière à ce rythme.

Pénurie de maisons et condos

C’est mieux que prévu, puisque les analystes s’attendaient à 6,65 millions, stable par rapport à décembre, dont les données ont par ailleurs été révisées en baisse, à 6,65 millions contre 6,76 millions initialement annoncés.

Les ventes auraient facilement pu être augmentées de 20 % de plus s’il y avait eu plus de stocks et plus de choix

Lawrence Yun, économiste en chef du NAR, par voie de communiqué

Il y a en effet pénurie de maisons et condos anciens disponibles sur le marché. Leur nombre a atteint un nouveau plus bas historique, avec 1,04 million de biens en vente, 25,7 % de moins qu’il y a un an.

Le prix médian s’est établi à 303 900 dollars, soit 14,1 % de plus qu’en janvier 2020. C’est toutefois moins qu’en décembre, où le prix médian était de 309 800 dollars.

Le secteur immobilier, en excellente santé depuis le début de la pandémie, figure parmi les gagnants de cette crise, grâce aux taux d’intérêt très bas et au large recours au télétravail. Cette habitude devrait persister après la crise, et permet à de nombreuses familles de s’éloigner des centres-ville pour avoir un logement plus grand, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire.

Les ventes de logements anciens ont atteint en 2020 leur niveau le plus haut depuis 2006, quand les achats immobiliers étaient particulièrement nombreux avant la crise financière.