(New York) La Bourse de New York a fait une pause mardi après deux records d’affilée, terminant en ordre dispersé une séance aux échanges peu étoffés.

Selon des résultats définitifs à la clôture, l’indice Dow Jones a conclu en hausse de 0,26 %, à 36 398,21 points. Le NASDAQ, à forte coloration technologique, s’est replié de 0,56 %, à 15 781,72 points. Le S&P 500, soufflant après deux sommets consécutifs, a fluctué avant de lâcher 0,10 %, à 4786,35 points.

Après les fortes séances précédentes, « les investisseurs sont restés prudemment optimistes face aux nouvelles plutôt positives autour du variant Omicron », ont résumé les analystes de Wells Fargo.

La faible vigueur du marché mardi reflétait une séance de fin d’année « avec un manque d’intérêt tout simplement », a souligné quant à lui Maris Ogg, de Tower Bridge Advisors.  

« Le recul du NASDAQ n’est pas très convaincant. Plus de la moitié de mon écran est vert, l’autre est rouge. Il n’y a pas de tendance dominante », a fait observer la gestionnaire de portefeuille.

Selon elle, les investisseurs ont déjà « établi leur jugement sur Omicron et pensent que son effet ne sera pas important sur l’économie ».

« Une étude évaluait que l’effet du ralentissement lié au variant Delta avait coûté 1 % au PIB américain ; je pense que, pour Omicron, ce sera beaucoup moins », a-t-elle poursuivi.

Entre Noël et le jour de l’An, notait aussi Peter Cardillo, de Spartan Capital, « il y a des ajustements de positions pour les comptes de fin d’année qui expliquent l’évolution divergente des indices ».

L’amplitude des mouvements est aussi accrue par le peu de volume des échanges à cette période de l’année.

« Je pense que c’était juste une pause, pas un changement du cœur », a ajouté l’analyste.

Les actions des compagnies aériennes, qui ont été malmenées depuis l’apparition du variant Omicron, ont repris du poil de la bête, comme celles de Delta Air Lines (+ 1,62 %), d’American Airlines (+ 2,04 %) ou de United Airlines (+ 1,55 %).

Les croisiéristes restaient en baisse, comme Norwegian Cruise Line (- 1,04 %) ou Carnival (- 0,24 %).

Les titres des fabricants de vaccins Pfizer et Moderna ont perdu plus de 2 %.

Apple s’est replié de 0,58 %, à 179,29 $ US, manquant le moment guetté par les investisseurs où le fabricant d’iPhone atteindrait 3000 milliards de dollars de capitalisation.

Pour qu’Apple soit la première entreprise à atteindre cette somme, son titre doit s’échanger à 182,86 $ US, pour le même volume d’actions.

Poids lourds du NASDAQ, Google (Alphabet) a lâché 1,09 %, à 2928,96 $ US, tandis que Facebook (Meta) est resté stable.

Sur les 11 secteurs du S&P, 7 sont demeurés dans le vert, avec en tête les services d’utilité publique (+ 0,93 %), les produits de consommation (+ 0,63 %) et les matériaux (+ 0,56 %). Étaient à la traîne les technologies de l’information (- 0,59 %) et les services de communication (- 0,29 %).

Le secteur de la distribution a poursuivi sur sa lancée, confiant quant au dynamisme de la consommation américaine, à l’instar de Walmart (+ 1,44 %), des grands magasins Macy’s (+ 0,93 %) ou de la chaîne d’électronique Best Buy (+ 0,44 %).

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans se sont tendus très légèrement à 1,48 %, contre 1,47 % la veille.