(Londres) Les prix du pétrole baissaient légèrement jeudi face au risque de voir de nouvelles mesures sanitaires prises à travers le monde, entamant la demande d’or noir, le mouvement des cours restant cependant modéré.

Vers 5 h 50, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février cédait 0,44 % à 75,49 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier reculait de 0,26 % à 72,17 dollars.

La propagation du variant Omicron inquiète les investisseurs, qui se demandent si de nouvelles mesures de restrictions aux déplacements pourraient peser sur la demande d’or noir.

Au Royaume-Uni, le premier ministre Boris Johnson a demandé mercredi aux employés de travailler de chez eux « si c’est possible », et le passeport vaccinal est introduit pour la première fois en Angleterre, dans les discothèques et dans tous les lieux de plus de 10 000 personnes.

« La décision du Royaume-Uni semble indiquer ce qui est à attendre dans les semaines à venir » dans le reste du monde, estime Chris Beauchamp, analyste chez IG.

Par ailleurs, les réserves commerciales de brut américain ont diminué moins que prévu par le marché la semaine dernière, selon un rapport publié mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Pourtant, les prix du brut restaient en baisse très modérée, entamant à peine leur hausse marquée sur les trois dernières séances.

Le patron de l’OMS a souligné mercredi que si le variant Omicron du coronavirus semble avoir un taux de réinfection plus élevé, il provoque des symptômes moins sévères que le variant Delta.

« Un gel complet de l’activité économique comme en 2020 semble hors de question, même si des restrictions, même très limitées, entament logiquement l’enthousiasme du marché », juge Tamas Varga, analyste chez PVM.