(New York) Les cours du pétrole, qui avaient entamé la séance sur un nouveau repli marqué, se sont stabilisés jeudi grâce à l’annonce par le groupe OPEP+ d’une prévision de baisse des stocks mondiaux plus importante que prévu.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a d’abord reculé jusqu’à 82,32 dollars, cédant 2,67 %, avant de rebondir pour ne lâcher, au final, que 0,30 % ou 26 cents, à 84,32 dollars, à Londres.  

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois a lui terminé en légère hausse de 0,18 % ou 15 cents, à 82,81 dollars.

Le comité technique de l’OPEP+, qui réunit les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, a indiqué qu’il anticipait une baisse des réserves d’or noir de 1,1 million de barils par jour au quatrième trimestre. C’est nettement plus que les 670 000 barils estimés jusqu’ici.

Le comité attribue cette révision à une augmentation de la demande plus forte qu’attendu ainsi qu’à une production venue des États non parties à l’accord OPEP+ moins élevée qu’anticipé.

La publication a permis une inflexion des cours, qui avaient glissé initialement après que le vice-ministre iranien Ali Baghéri eut annoncé la reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien « avant la fin du mois de novembre ».

Les opérateurs y ont vu la perspective d’une accélération de la production et des exportations iraniennes à moyen terme, de quoi faire augmenter sensiblement l’offre et refroidir les cours du brut.

Le pétrole a aussi été entraîné par l’élan de Wall Street, dont les principaux indices étaient en nette progression en fin de séance.

De manière générale, l’humeur était positive et propice à la prise de risque, ce qui a redonné de la tenue aux prix du pétrole, a expliqué Phil Flynn, du courtier Price Futures Group.