(Londres) Les cours du brut reculaient mardi, la situation tendant à se normaliser aux États-Unis après l’annonce par l’opérateur américain d’oléoducs Colonial Pipeline, dont l’activité a été perturbée par une cyberattaque, de la reprise de ses opérations « d’ici la fin de la semaine ».

Vers 5 h 55, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 67,99 dollars à Londres, en baisse de 0,48 % par rapport à la clôture de lundi.

À New York, le baril américain de WTI pour le mois de juin perdait 0,52 %, à 64,58 dollars.

Le pétrole s’inscrit en baisse « alors que les craintes d’une panne prolongée de Colonial Pipeline se sont atténuées », a commenté Neil Wilson, analyste de Markets.com.

La société américaine, qui transporte 45 % des carburants depuis les raffineries autour du Golfe du Mexique vers la côte est américaine, a été contrainte de fermer ce week-end son immense réseau d’oléoducs aux États-Unis à cause d’une cyberattaque.

Elle a indiqué lundi qu’elle continuait à rouvrir ses lignes de distribution « par étapes » avec pour objectif de rétablir l’essentiel des opérations « d’ici la fin de la semaine », après avoir déjà commencé dimanche à rouvrir une petite partie de ses lignes de distribution entre les terminaux.

« La réaction à cette panne a été étonnamment modeste », a jugé Tamas Varga, de PVM, pour qui le petit mouvement de surchauffe initial lundi était prévisible de même que la baisse observée depuis.

Le marché surveille aussi le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publié par le cartel plus tard dans la journée.