Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

La concurrence est sur le point de s’intensifier un peu plus pour l’entreprise montréalaise de boissons énergisantes biologiques Guru.

Monster a annoncé jeudi soir le lancement prochain d’une nouvelle boisson sous le nom True North qui contiendra des ingrédients à base de plantes biologiques. Cette nouvelle boisson sera positionnée pour offrir une solution de rechange aux boissons énergisantes traditionnelles.

L’analyste Martin Landry, de la firme Stifel GMP, note que de plus en plus d’entreprises s’intéressent aux boissons meilleures pour la santé.

Molson avait annoncé en janvier le lancement de la boisson énergisante ZOA en partenariat avec l’acteur Dwayne Johnson.

Guru peut donc s’attendre à une concurrence accrue dans le futur, mais Martin Landry souligne que cela démontre aussi tout l’attrait du marché des boissons énergisantes naturelles.

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Le fabricant montréalais de véhicules récréatifs 100 % électriques Taiga a reçu cette semaine ses deux premières recommandations d’analystes. Et les deux sont des suggestions d’achat. Derek Dley, chez Canaccord, fixe sa cible à 23 $ sur un horizon de 12 mois. « Compte tenu du bilan sain, de l’avantage du premier arrivé dans le marché et de l’équipe de direction en place, l’action de Taiga est sous-évaluée à son niveau actuel », dit-il. « L’électrification des moteurs n’est pas nouvelle, mais nous n’avons encore rien vu dans l’industrie en forte croissance du sport motorisé qui soit comparable à ce qui se fait dans l’automobile. »

Son confrère Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, propose aussi d’acheter le titre. Sa cible de 19 $ est toutefois plus modeste. Selon lui, le défi est de se tailler une place dans un marché dominé par des géants établis comme BRP et Polaris, qui entendent aussi lancer des modèles électriques. « Taiga devra rapidement développer un réseau de concessionnaires tout en accélérant la production pour passer de 0 à 76 000 véhicules en 2025. »

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Cascades a gagné l’appui de la TD, vendredi. L’analyste Sean Steuart recommande désormais d’acheter le titre de la papetière de Kingsey Falls. Il reconnaît que les prévisions pour les mois à venir et les résultats de début d’exercice publiés jeudi sont décevants, mais souligne dans la foulée que l’escompte appliqué sur l’action est « excessif ». Le titre est redevenu attrayant à ses yeux.

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L’entreprise montréalaise de télémédecine et de soins virtuels Dialogue présentera en fin de journée lundi ses premiers résultats trimestriels depuis son entrée en Bourse ce printemps. Bay Street s’attend à ce que la performance qui sera publiée révèle que la poussée de croissance continue.

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Les titres québécois Molson Coors, Power Corporation, Stella-Jones, Gildan, Banque Laurentienne, CGI, Logistec, Banque Nationale et TFI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à Toronto.

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Après avoir sonné la cloche marquant la fermeture des marchés vendredi à New York, le PDG du fabricant de camions urbains et d’autobus électriques Lion, Marc Bédard, sonnera la cloche signalant l’ouverture des marchés lundi matin à la Bourse de Toronto. Le titre de l’entreprise de Saint-Jérôme se négocie sous le symbole LEV à Bay Street et à Wall Street depuis vendredi.

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Bombardier sollicite le consentement de certains créanciers pour apporter des modifications à huit tranches de dettes après qu’un détenteur d’obligation eut allégué que la vente du secteur Transport et de certains actifs du secteur aéronautique avait enfreint certaines clauses. Selon l’analyste Kevin Chiang, de la CIBC, Bombardier a fait preuve de transparence dans les dernières années en ce qui concerne ses projets de désinvestissement visant à rationaliser ses activités. « Si un détenteur à long terme de titres de dette avait perçu un manquement, ce problème aurait été noté plus tôt », dit-il.

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La participation de Power Corporation dans Wealthsimple vient de passer de 23 % à 16 % avec la récente vente d’actions annoncée, ce qui fait dire à l’analyste Tom MacKinnon, de la BMO, que la plateforme de gestion de patrimoine automatisée pourrait ne pas faire partie intégrante de la stratégie à long terme de Power.