(Toronto) Le principal indice de la Bourse de Toronto a retraité, vendredi, tiré vers le bas par les secteurs de l’énergie et des matériaux alors qu’au sud de la frontière, la semaine s’est terminée sur une bonne note, notamment grâce à l’apport des titres du secteur technologique.

L’indice composé S&P/TSX a échappé 88,91 points pour clôturer à 16 517,85 points.

« Notre indice continue d’être influencé par les prix des matières premières », a observé Philip Petursson, stratège en chef des placements chez Gestion de placements Manuvie.

Le secteur de l’énergie a affiché un recul de 2,92 % — le plus important observé sur le parquet de Bay Street — dans le cadre d’une séance où le prix du baril de pétrole a cédé 48 cents US avant de terminer à 42,34 $ US.

Du côté des matériaux, la baisse a été de 2,09 %. Le prix de la livre de cuivre a échappé six cents US, à 2,92 $ US.

À Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles ajouté 190,6 points, à 27 930,33 points, tandis que l’indice composé du NASDAQ a pris 46,85 points, à 11 311,80 points.

Cette tendance est notamment attribuable à la bonne performance des compagnies technologies, a indiqué M. Petursson, en évoquant Apple. Vendredi, le titre du géant technologique s’est apprécié de 24,38 $ US, ou 5,15 %, pour clôturer à 497,48 $ US.

De leurs côtés, Microsoft a reculé de 0,7 %, Amazon de 0,4 %, Alphabet de 0,1 %, Facebook de 0,7 % et Netflix de 1,1 %.

« Ce que nous avons tendance à voir avec les marchés, c’est qu’un élan (pave la voie à) un élan », dit M. Petursson, en ajoutant que l’action d’Apple avait eu tendance à augmenter après s’être transigée à un creux à la fin mars alors que les marchés dégringolaient raison de la pandémie de COVID-19.

Pour sa part, l’indice élargi S&P 500 a terminé à 3397,16 points, en hausse de 11,65 points, surpassant ainsi son sommet de 3389,78 points enregistré jeudi.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est transigé au cours moyen de 75,73 cents US, par rapport à son cours moyen de 75,79 cents US de jeudi.

Ailleurs à la Bourse des matières premières de New York, le prix de l’or a grimpé de 50 cents US, à 1947 $ US l’once.

Les indicateurs du jour étaient de bon augure sur la situation de la première puissance économiques mondiale.

Les reventes de logements aux États-Unis ont enregistré une hausse record en juillet, de 25 %, et les prix ont eux aussi grimpé à des niveaux jamais vus.

Et selon le cabinet Markit, l’activité manufacturière et dans les services croît en août plus fortement que prévu dans le pays.

« Ces données sont encourageantes pour l’emploi, le chômage continuant à rester à un niveau particulièrement élevé en raison des perturbations majeures provoquées par la pandémie », remarquent les analystes de Charles Schwab.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont en effet reparties à la hausse la semaine passée aux États-Unis, repassant au-dessus de la barre du million.

Et d’autres données diffusées plus tôt dans la semaine ont montré que la croissance de l’activité manufacturière avait ralenti dans les régions de New York et de Philadelphie en août par rapport à juillet, souligne Mme Krosby.

L’absence d’avancées dans les discussions à Washington entre républicains et démocrates sur un nouveau plan d’aide aux ménages et aux entreprises américains a aussi pu inciter les investisseurs à la prudence.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait à 0,6331 % contre 0,6509 % jeudi soir.