(Londres) Les cours du pétrole se redressaient lundi en cours de séance européenne, alors que les ministres de l’OPEP et leurs alliés se retrouvent dans deux jours pour faire le point sur leurs coupes volontaires de production.

Vers 12 h 15, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 44,97 dollars à Londres, en hausse de 0,38 % par rapport à la clôture de vendredi.

À New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre s’appréciait de 0,88 % à 42,38 dollars.

Hésitants en début de séance européenne, les deux cours de référence ont pris de l’élan tandis que Wall Street ouvrait en hausse et que le dollar fléchissait légèrement face aux principales monnaies.

Toute baisse du dollar rend le baril, libellé en billet vert, plus attractif pour les investisseurs munis d’autres devises, ce qui augmente la demande et pousse les cours vers le haut.

Les investisseurs sont tournés cette semaine vers la réunion désormais mensuelle des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, connus sous la bannière OPEP+.

Prévue initialement mardi, cette réunion du Comité de suivi de l’accord de l’OPEP (JMMC) aura finalement lieu le lendemain par visioconférence, a indiqué le cartel lundi.

Elle devra permettre de décider si les membres de l’OPEP+ maintiennent le rythme prévu de l’allègement de leurs coupes de production d’or noir mises en place en mai face à la chute de la demande provoquée par la pandémie.

« Les investisseurs espèrent que l’offre restera sous contrôle, car la demande mondiale de pétrole est encore très fragile », avait commenté plus tôt dans la journée Naeem Aslam, analyste d’Avatrade.  

D’autant que « la résurgence de la COVID-19 dans le monde entier, notamment en Europe, semble avoir eu un effet négatif sur les attentes en matière de consommation », renchérit Jeffrey Halley, analyste de Oanda.

La pandémie a fait plus de 770 000 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi lundi à 7 h par l’AFP à partir de sources officielles.  Plus de 21,7 millions de cas ont été comptabilisés.