(Toronto) La Bourse de Toronto a grimpé vendredi, au terme d’une semaine marquée par des tentatives d’intimidation des États-Unis contre la Chine et la publication de faibles données économiques.

L’indice composé S&P/TSX a avancé de 129,24 points pour terminer la journée à 14 638,90 points. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice phare du parquet torontois cumule un recul de 2,2 %.

Sept des onze secteurs du parquet torontois ont avancé, en particulier ceux de la santé, des matériaux et de l’énergie, qui ont enregistré des gains respectifs de 10,65 %, 3,99 % et 3,03 %.

Les pertes les plus importantes ont été celles des secteurs des services aux collectivités (-1,32 %) et de la finance (-0,75 %).

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles céda progressé de 60,08 points à 23 685,42 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a pris 11,20 points à 2863,70 points. L’indice composé du NASDAQ a grimpé de 70,84 points à 9014,56 points.

Les investisseurs ont été un peu secoués cette semaine par les critiques renouvelées du président américain Donald Trump à l’encontre de la Chine. Celui-ci a notamment déclaré qu’il n’avait aucun intérêt à parler à son homologue chinois pour le moment. Cela a alimenté les craintes d’une nouvelle guerre commerciale, malgré la première phase d’un accord commercial entre les deux plus grandes économies du monde.

« Nous avons vu au cours des deux derniers jours que le risque chinois est réapparu dans l’équation », a souligné Macan Nia, stratège principal en placement chez Gestion de placements Manuvie.

M. Nia a estimé que la probabilité que les actions contre la Chine évoluent vers quelque chose de plus grave est assez faible, en particulier pendant la pandémie de COVID-19.

« Je pense qu’en ce moment, les investisseurs le prennent avec un grain de sel. »

Les investisseurs ont largement ignoré les données économiques négatives, puisque l’incidence des mesures de confinement contre la pandémie du nouveau coronavirus était attendue.

La publication, vendredi, de faibles chiffres sur les ventes au détail et d’autres données industrielles aux États-Unis en avril, a témoigné des effets de l’épidémie de COVID-19.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 70,95 cents US, en baisse par rapport à son cours moyen de 70,97 cents US de la veille.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a pris 1,64 $ US à 29,52 $ US le baril, tandis que celui de l’or a progressé de 15,40 $ US à 1756,30 $ US l’once. Le prix du cuivre a effacé 1,55 cent US à 2,33 $ US la livre.