(New York) La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, les investisseurs se montrant rassurés par des propos de Donald Trump qui a joué la carte de l’apaisement face à Téhéran après des frappes iraniennes sur des bases abritant des soldats américains en Irak.

Le NASDAQ, à forte coloration technologique, a pris 0,67 % pour s’établir à 9129,24 points, un nouveau record.

L’indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones, est monté de 0,56 % à 28 745,09 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,49 %, à 3253,05 points.

Après avoir ouvert en légère baisse sous le coup des attaques iraniennes dans la nuit de mardi à mercredi, les principaux indices de Wall Street sont vite remontés, accentuant leurs gains après un discours du président américain en fin de matinée.

S’il a annoncé l’imposition immédiate de nouvelles sanctions économiques contre l’Iran, Donald Trump n’a pas évoqué de réponse militaire, éloignant, pour l’heure, le spectre d’une escalade régionale, voire d’une guerre ouverte entre Washington et Téhéran.

Le tempétueux locataire de la Maison-Blanche a même conclu par un message à l’adresse du peuple iranien et de ses dirigeants en assurant que les États-Unis étaient « prêts à la paix avec tous ceux qui la veulent ».

Selon Art Hogan, de National, le président américain s’est montré « plutôt conciliant. Il a voulu aller de l’avant. Ses commentaires ont semblé apaiser les marchés, du moins à court terme. »

« Il semble également que l’Iran en ait fini pour le moment avec les représailles même s’ils pourraient préparer des cyber-attaques », ajoute l’expert.

Les acteurs du marché peuvent donc, précise M. Hogan, porter à nouveau leur attention sur des éléments positifs, à savoir la signature le 15 janvier de l’accord commercial partiel entre les États-Unis et la Chine ainsi que le ton accommodant de la Réserve fédérale et le tableau plutôt optimiste des résultats du dernier trimestre 2019.

La Bourse new-yorkaise a également bénéficié mercredi du fort rebond des créations d’emplois privés en décembre, qui se sont établies à 202 000 (contre 124 000 en novembre), bien au-delà des prévisions des analystes, qui tablaient sur 155 000, selon l’enquête mensuelle de la firme de services aux entreprises ADP.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en hausse aux alentours de 21 h 20 GMT, s’établissant à 1,867 % contre 1,818 % la veille à la clôture.

Toronto atteint un sommet puis se replie

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a grimpé en matinée jusqu’au sommet record de 17 229,88 points, mais a finalement retraité pour clôturer en baisse de 0,24 point, à 17 167,82 points.

Quatre des onze secteurs du TSX ont retraité, notamment ceux des matériaux et de l’énergie, qui ont perdu 2,9 % et 1,9 % respectivement. Le secteur des technologies de l’information a pour sa part réalisé le meilleur gain de la séance, avec une progression de 1,1 %.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 76,77 cents US, en baisse par rapport à son cours moyen de 76,87 cents US de la veille.

À la Bourse des matières premières, le cours du pétrole brut a rendu 3,09 $US à 59,61 $US le baril, tandis que celui de l’or a cédé 14,10 $US à 1560,20 $US l’once. Le prix du cuivre s’est quant à lui apprécié de 1,85 cent US à 2,81 $US la livre.