(New York, Toronto) La Bourse de New York a conclu sans direction mercredi, se redressant partiellement en fin de séance sur les espoirs d’un plan de soutien à l’économie américaine ce qui a permis au S&P 500 d’inscrire de peu un nouveau record.

L’indice vedette Dow Jones a conclu en hausse de 0,20 % à 29 883,79 points. Le NASDAQ, à dominante technologique, a lâché 0,05 % à 12 349,37 points.

L’indice élargi S&P 500 a pris 0,18 % à 3669,01 points, affichant un nouveau record de sept points au-dessus du précédent inscrit la veille.

Mardi, le NASDAQ et le S&P 500 avaient déjà atteint des records, portés par les nouvelles positives sur les vaccins contre la COVID-19.

La Bourse de Toronto a quant à elle clôturé en hausse, mercredi, et le dollar canadien a terminé la séance à un sommet de deux ans.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 61,28 points à 17 385,21 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 77,32 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 77,21 cents US de la veille.

Ouverture en baisse

Reprenant son souffle mercredi, Wall Street a ouvert en baisse après des prises de bénéfices et à la suite de l’enquête ADP montrant des créations d’emplois dans le secteur privé aux États-Unis moins fortes que prévu pour novembre.

« Les actions sont sorties d’un trou en début de séance pour clôturer grosso modo en hausse, mais sans grand changement », ont commenté les analystes de Schwab.

Le Dow Jones et le S&P 500 sont passés en territoire positif en début d’après-midi lorsque les responsables démocrates au Congrès, Nancy Pelosi et Charles Schumer, ont affirmé soutenir une proposition bipartite de soutien budgétaire à l’économie, de 908 milliards de dollars.

Les investisseurs ont également digéré la publication du Livre Beige de la Fed, dernier rapport de conjoncture avant une réunion de la Banque centrale dans deux semaines.

L’enquête montre que huit des douze régions ont soit connu une croissance faible ou nulle, soit une diminution de leur activité.

Parmi les valeurs, Pfizer (+3,53 %) a profité de l’annonce par l’agence britannique du médicament de l’approbation de son vaccin en partenariat avec BioNTech (+6,21 %) contre la COVID-19, une première dans le monde occidental.  

Salesforce, le spécialiste des technologies de relation clients, a perdu 8,52 % au lendemain de son annonce de rachat du groupe de messageries d’entreprise Slack (-2,58 %) au prix fort de 28 milliards de dollars.

Boeing a grimpé de 5,09 % après des informations de presse selon lesquelles le constructeur s’apprêtait à engranger une commande de 737 Max de la part de Ryanair. Cet avion cloué au sol dans le monde entier en mars 2019 après deux accidents rapprochés, doit revoler à la fin du mois aux États-Unis.

Les titres du secteur énergétique se sont bien repris (+ 3,15 %) grâce à un rebond des prix du pétrole, les investisseurs interprétant positivement les signaux émanant des négociations en cours sur les quotas de production au sein des principaux pays exportateurs.

Le rendement obligataire sur les bons du Trésor à 10 ans montait à 0,9393 % contre 0,9260 % la veille.