(Toronto, New York) Le principal indice de la Bourse de Toronto a retraité, jeudi, tiré vers le bas par le secteur de l’énergie, notamment. L’indice composé S & P/TSX a clôturé à 16 530 points, en baisse de 45,22 points.

Du côté de Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a échappé 80 points, à 27 897 points, alors que l’indice élargi S & P 500 a cédé 7 points, à 3373,43 points. L’indice composé du NASDAQ a pris 30 points pour terminer à 11 042,50 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est transigé au cours moyen de 75,66 cents US par rapport à son cours moyen de 75,45 cents US de mercredi.

À la Bourse des matières premières de New York, le prix du baril de pétrole a fléchi de 43 cents US, à 42,24 $ US, tandis que le prix de l’or a gagné 21,40 $ US, à 1970,40 $ US l’once. Le prix de la livre de cuivre a clôturé à 2,81 $ US, en recul de près de 8 cents US.

Diminution des nouvelles demandes de chômage

Wall Street a terminé en ordre dispersé jeudi, digérant l’annonce d’une baisse des nouvelles demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis et regrettant le blocage au Congrès sur un nouveau plan de relance.

Les nouvelles inscriptions au chômage ont reculé la semaine dernière aux États-Unis, passant sous la barre du million pour la première fois depuis mars, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

Quelque 963 000 personnes se sont inscrites au chômage aux États-Unis entre le 2 et le 8 août, en recul par rapport au 1,19 million de la semaine précédente. C’est également bien moins qu’attendu par les analystes, qui tablaient sur 1,15 million.

Ces chiffres semblent confirmer la tendance globale à la baisse observée depuis avril, malgré une brève remontée des inscriptions au chômage fin juillet avec la flambée des contaminations au coronavirus aux États-Unis.

Le niveau reste toutefois bien plus élevé que ceux observés avant la pandémie.

Les acteurs du marché sont aussi restés attentifs aux négociations parlementaires autour des nouvelles mesures de relance pour aider les collectivités, les entreprises et les ménages américains, mais les discussions semblent faire du surplace.

Pour Chris Low de FHN Financial, démocrates et républicains « sont à des kilomètres d’écart et c’est vraiment décourageant. Il n’y a plus de sentiment d’urgence », dit-il.

Face à l’absence d’avancées, Donald Trump a signé samedi dernier quatre décrets, sur un gel des charges salariales, une aide supplémentaire aux chômeurs, des protections contre les expulsions et un report du remboursement des emprunts étudiants.

Ces mesures temporaires risquent toutefois d’être contestées en justice puisque c’est au Congrès que la Constitution américaine confère la plupart des décisions budgétaires du pays.

Les investisseurs ont également été à l’affût jeudi de toute nouvelle au sujet d’un potentiel vaccin contre le coronavirus, susceptible de provoquer de vifs mouvements à Wall Street.

« Au bout du compte, le niveau actuel du marché n’est pas du tout logique à moins que l’économie ne soit en bonne santé d’ici un an », ce qui implique un vaccin efficace, note M. Low.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine montait à 0,7159 % vers 20 h 20 GMT contre 0,6747 % mercredi soir.