(New York et Toronto) La Bourse de New York a rebondi mercredi au lendemain de sa première baisse du mois de juillet, soutenue par plusieurs grands noms du secteur technologique américain.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,68 % à 26 067,28 points.

Le NASDAQ est lui monté de 1,44 % pour terminer à 10 492,50 points, un nouveau record, profitant de la bonne santé de plusieurs géants du secteur technologique.

Les titres d’Amazon (+2,70 %), Facebook (+1,13 %), Apple (2,33 %), Microsoft (+2,20 %) et Netflix (+1,95 %) ont en effet tous terminé à leur plus haut historique et l’action d’Alphabet, la maison mère de Google, a crû de 0,92 %.  

L’indice élargi S&P 500 s’est, pour sa part, apprécié de 0,78 % à 3169,94 points.

La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, soutenue par le cours de l’or, pendant que le déficit budgétaire du pays passait à 340 milliards.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 33,69 points pour terminer la journée avec 15 629,19 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié à 73,87 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 73,62 cents US de la veille.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a gagné 28 cents US à 40,90 $ US le baril, tandis que celui de l’or a avancé de 10,70 $ US à 1820,60 $ US l’once. Le prix du cuivre a pris 2,7 cents US à 2,82 $ US la livre.

Si les indices ont fini dans le vert, le marché a joué aux montagnes russes pendant une bonne partie de la séance de mercredi, hésitant sur la direction à prendre.

Pour Art Hogan de National Securities, il y a une « lutte acharnée entre les investisseurs qui estiment que les données économiques s’améliorent par étapes et de manière linéaire et les investisseurs inquiets de la hausse des cas de COVID-19 recensés » aux États-Unis.

À cet égard, le pays a passé mercredi le cap des trois millions de cas officiels, mais le gouvernement de Donald Trump annonce des signes encourageants dans quelques foyers de la pandémie, qui restent à confirmer, et prône une réouverture totale des écoles à la rentrée.

Les acteurs du marché commencent également à porter leur attention sur les résultats du deuxième trimestre des entreprises cotées au S&P 500.

Selon les données du cabinet Factset, les analystes s’attendent à une chute de près de 45 % de leur bénéfice entre avril et juin.

Toutefois, selon M. Hogan, les investisseurs « savent que (les résultats) vont être très mauvais, mais ils regardent vers l’avant et non pas en arrière. »

« C’est ce qu’il s’est passé à l’occasion des résultats du premier trimestre et on a vu la réaction du marché », rappelle l’expert.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en hausse, s’établissant à 0,6611 % vers 16 h 40 contre 0,6397 % mardi soir.

United va licencier

Parmi les valeurs du jour, United Airlines a cédé 0,06 %. La compagnie aérienne américaine, durement frappée par la chute du transport aérien depuis le début de la pandémie, a prévenu mercredi qu’elle pourrait licencier jusqu’à 36 000 salariés en octobre, soit plus d’un tiers de ses salariés.

Twitter a grimpé de 7,34 % après la publication d’une offre d’emploi dans laquelle est évoquée la mise en place par le réseau social d’une plateforme d’abonnement payante.

Le producteur américain d’aluminium et de bauxite Alcoa a reculé de 1,25 % après avoir dévoilé des résultats préliminaires moins mauvais que prévu pour le deuxième trimestre, mais inférieurs à ceux de la même période l’an dernier.

Biogen a pris 4,41 %. Le laboratoire américain a annoncé avoir présenté une demande de licence auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA) pour commercialiser l’aducanumab, un traitement contre la maladie d’Alzheimer.

L’entreprise d’équipements médicaux Intersect ENT a bondi de 29,41 % après un article de l’agence Bloomberg affirmant que son rival Medtronic (-0,07 %) lui avait soumis une offre d’achat.

L’assureur National General a flambé de 65,80 % après l’annonce de son prochain rachat par Allstate (-4,78 %) pour quelque 4 milliards de dollars (3,5 mds EUR), la transaction devant être conclue en début d’année prochaine.